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du 31 mai au 3 juin 2013 (semaine 22)
 

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3 juin 2013 -
LA NORVÈGE ET LA THÉORIE DU GENRE

La question de l’égalité entre les hommes et les femmes est devenue en France une question très politique sous l’impulsion de féministes pro-gender. Par contre, la Norvège, après avoir soutenu cette théorie, connaît une "marche arrière".

Aujourd’hui les milieux féministes français défendent l’idée que les hommes et les femmes doivent obéir à une principe d’égalité réelle que des politiques publiques doivent imposer par des lois adéquates. Derrière ce débat sur l’égalité se cache un débat essentiel : les hommes et les femmes sont-ils biologiquement, psychologiquement, physiquement différents ?

Pour les pro-gender, les différences doivent être cachées, voir niées, car le principe d’égalité doit l’emporter sur tout le reste. Toutefois, un amendement, "l'amendement Sommaruga", qui ouvrait la voie à l’enseignement obligatoire de la « théorie du genre » à l’école primaire vient d’être retiré par les sénateurs.

Cet amendement prévoyait une « éducation à l’égalité de genre » afin « de substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »

Vincent Peillon, le ministre français de l’éducation nationale, « tente de minimiser l'influence de la théorie du genre à l’école » Le 29 mai, il affirmait en effet : « Nous sommes pour l’égalité filles-garçons, pas pour la théorie du genre », tout en avouant un partenariat avec des associations LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans).

Dès la rentrée prochaine, des cours d’éducation sexuelle pourraient obligatoires pour tous les élèves à partir de 6 ans, dont l’objectif serait de « dépasser la binarité historique entre féminin et masculin »

En Norvège, à ce sujet, s'est ouvert un débat médiatique, scientifique et politique de premier plan. Depuis ce débat, l’État norvégien a décidé de cesser toutes les subventions aux instituts et assocations pro-gender qui défendaient l’égalité homme/femme, notamment dans le domaine professionnel. Autant dire que la situation norvégienne crée un précédent qui pourrait dans les temps à venir bouleverser l’approche des politiques d’égalité entre les hommes et les femmes tant en France qu’en Europe. (source : AP)


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