Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 7 au 10 juin 2013 (semaine 23)
 

-
10 juin 2013 -
HOMÉLIE MATINALE DE SAINTE MARTHE - 7 JUIN


" Il est difficile de se laisser aimer par le Seigneur avec tendresse. Jésus nous a tellement aimés, non pas en paroles, mais par ses œuvres et sa vie."

Citant Saint Ignace de Loyola « pour qui l’amour se manifeste plus dans les actes que dans les paroles, ces deux critères, donner sans rien recevoir, a expliqué le Pape, sont les piliers du véritable amour. »

Ce sont les deux critères dont « Paul, dans la deuxième lecture, nous dit : Quand nous étions encore faibles Jésus, le temps établi, mourut pour les impies. Jésus nous a aimés non à travers les mots mais à travers les œuvres, à travers sa vie. Et il nous a donné, il nous a donné sans rien recevoir de nous. Ces deux critères sont comme les colonnes de l’amour véritable : les œuvres et se donner ».

En expliquant le sens de ces deux critères, le Pape François a remarqué que la manière de se donner de Jésus est bien rendue par la figure du bon Samaritain. « Aujourd’hui, a-t-il dit, la liturgie nous fait voir l’amour de Dieu dans la figure du pasteur. Dans le cantique responsorial nous avons prononcé ce beau psaume : Le Seigneur est mon pasteur. Le Seigneur se manifeste à son peuple également comme pasteur ».

Mais, s’est demandé le Pape, « comment le Seigneur fait-il le pasteur ? ». Et il a précisé : « Le Seigneur nous dit tant de choses, mais je ne m’arrêterai juste sur deux. La première se trouve dans le livre du prophète Ezéchiel : Voilà, moi-même je chercherai mes brebis, je les passerai en revue. Passer en revue signifie qu’il les connaît toutes, mais par leur nom. Passer en revue. Et Jésus nous dit la même chose : je connais mes brebis. Il les connaît une par une, par leur nom.

Dieu nous connaît ainsi : il ne nous connaît pas en groupe, mais un par un. Car, a encore expliqué l’Evêque de Rome, l’amour n’est pas un amour abstrait, ou général pour tous ; c’est un amour pour chacun. Et Dieu nous aime ainsi .

S’arrêtant ensuite sur l’autre attitude de l’amour de Dieu, le Pape a remarqué qu’en parlent « le prophète Ezéchiel, mais aussi l’Evangile : J’irai à la recherche de la brebis perdue et je reconduirai au bercail celle qui s’est égarée, je panserai celle qui est blessée et soignerai celle qui est malade, j’aurai soin de celle qui est grasse et forte, je les ferai paître avec justice et tendresse.

Le Seigneur nous aime avec tendresse. Le Seigneur connaît cette belle science de la caresse. La tendresse de Dieu : il ne nous aime pas en paroles ; il s’approche et, en étant proche de nous, il nous donne son amour avec toute la tendresse possible ». Proximité et tendresse sont donc « les deux aspects de l’amour du Seigneur, qui se fait proche et donne tout son amour également dans les plus petites choses, avec tendresse ». Toutefois, il s’agit d’« un amour fort. Car proximité et tendresse nous font voir la force de l’amour de Dieu ».

" Il est plus difficile de se laisser aimer par Dieu que de l’aimer ! Voilà quelle est la manière de lui redonner tant d’amour : ouvrir notre cœur et nous laisser aimer. Le laisser s’approcher de nous, et le sentir proche. Le laisser être tendre, nous caresser. Seigneur je veux t’aimer, mais enseigne-moi la science difficile, l’habitude difficile de me laisser aimer par toi, de te sentir proche et de te sentir tendre ». (source : News.va)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil