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du 18 au 20 juin 2013 (semaine 25)
 

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20 juin 2013 - Zimbabwé
LES ÉGLISES REDOUTENT DE NOUVELLES DIVISIONS

Les élections présidentielles au Zimbabwe ont été fixées le 31 juillet. Les Eglises avertissent des dangers d'une nouvelle confrontation entre le pouvoir de Robert Mugabe et ses opposants et continuent d’œuvrer à la réconciliation.

En fait, les élections pourraient bien se dérouler plus tard, l’opposition demandant un délai pour que le scrutin ait lieu trois mois plus tard. Pour cette raison les Eglises craignent une nouvelle confrontation entre le pouvoir de Robert Mugabe et ses opposants.

Le Président Robert Mugabe a fixé les élections sans consulter les autres forces politiques, au risque de creuser un peu plus les divisions. Le pays est coupé en deux entre le parti Zanu PF du président Mugabe et le MDC du premier ministre Morgan Tsvangirai et les dernières élections en 2008 avaient débouché sur des violences.

Le Zimbabwe n'est pas prêt pour ces élections et l'opposition demande au gouvernement de reporter le scrutin. La tension entre les partis a redoublé ces derniers jours.

" Un accord entre les partis sur la date des élections est essentiel pour que le scrutin puisse se dérouler correctement et pacifiquement" a déclaré le P. Frederick Chiromba, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Zimbabwe, rappelant que les blessures causées par les violences de 2008 n’ont toujours pas cicatrisées.

Depuis des années, les Eglises œuvrent à la réconciliation et invitent à une normalisation. En mars dernier, elles ont crée l’Observatoire œcuménique pour la paix, afin de promouvoir le dialogue.

Plus de 200 responsables religieux chrétiens, prêtres et évêques, ont par ailleurs été formés afin de suivre les prochaines élections, et près de 5000 responsables chrétiens suivent une formation afin d’intégrer dans leur action pastorale des programmes pour réduire les violences et les tortures.

Est par ailleurs prévue la création d’un réseau devant signaler à temps les pressions et violences qui pourraient se vérifier durant le scrutin, s’inspirant d’une expérience réalisée au Kenya. (source : Misna)


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