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24 juin 2013 -
LES 100 JOURS DU PAPE FRANCOIS

Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu évêque de Rome et Pape a imposé un nouveau style, mais le fond reste celui de ses prédécesseurs. Peut-on changer la révélation de l'Évangile ?

On lui reproche de « faire l’aumônier de la Maison Sainte-Marthe », d’avoir des habitudes de « curé de campagne ». On se demande « quand fera-t-il enfin le Pape » en occupant les appartements pontificaux. A l’opposé, il y a ce  cri : « enfin de l’air ! » venant principalement de ceux qui sont à la périphérie de l’Eglise, ceux-là même vers lesquels le pape veut envoyer l’Eglise pour annoncer l’Evangile.

Le fait d’inviter chaque matin à « sa » messe tous ceux qui agissent d’une manière ou d’une autre au Vatican, ou de montrer une disponibilité remarquable aux foules qu’il parcoure en papamobile ou aussi son langage compréhensible par tous avec des thèmes qui semblaient révolus comme ses allusions au diable, sont salués par tous ceux qui aspirent à un changement au sommet de l’Eglise.

Mais ces mini -révolutions ne doivent pas cacher ce qu’il fait au jour le jour en recevant les responsables de la curie et les visiteurs du monde entier : par petites touches, notamment dans le domaine de la bioéthique, il montre que si la continuité avec son prédécesseur existe, il se prépare à prendre les décisions qui marqueront certainement son pontificat.

Il a nommé ce que certains appellent déjà le « G8 » de l’Eglise, ces huit cardinaux qui doivent le conseiller. Ils sont déjà individuellement à pied d’œuvre avant de se réunir avec lui en octobre. C’est alors que l’on connaîtra les réformes d’un grand nombre de rouages de l’Eglise.

Après avoir démontré ses aptitudes pastorales, il devra faire preuve de ses capacités à gouverner. D’après ce que l’on sait de lui, on peut être certain que le Pape prendra in fine ses décisions seul et qu’elles seront sans appel. (source : VIS)

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