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20 août 2013 - USA
ELLES ONT APPLAUDI L'ARCHEVÊQUE

Les journalistes qui attendaient devant les portes fermées ont fait état d’applaudissements à la fin de l’intervention de Mgr Sartain, l’évêque chargé de réformer l'association des religieuses, la LCWR.

Mgr Peter Sartain, nommé en 2012 par le Saint-Siège pour réformer la 'Leadership conference of women religious' (LCWR), a rencontré le 15 août plus de 800 de ses membres, à Orlando en Floride. Dans le cadre de l'assemblée annuelle de l'organisation, qui regroupe 80% des religieuses américaines, l’archevêque délégué Mgr Carlo Maria Vigano a assuré qu’il venait en "frère et en ami".

Le Vatican a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation face à certaines positions de ces religieuses dans les domaines ecclésial, éthique et social.

Il s’agissait de la première rencontre de ce type depuis la nomination de Mgr Sartain, archevêque de Seattle, à cette charge. Plusieurs entretiens ont déjà eu lieu depuis la publication de l’évaluation doctrinale par la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) en avril 2012, mais uniquement entre le prélat et la présidence de la LCWR.

Le délégué du Saint-Siège s’est entretenu pendant une quarantaine de minutes avec les religieuses réunies à l’occasion de leur assemblée annuelle, du 12 au 16 août. Il aurait été demandé aux religieuses de ne pas parler à la presse du contenu des discussions. Des journalistes qui attendaient devant les portes fermées ont toutefois fait état d’applaudissements à la fin de l’intervention de Mgr Sartain.
Le 13 août, intervenant en introduction des travaux, l’archevêque délégué Mgr Carlo Maria Vigano, avait assuré aux religieuses qu’il était là "en frère et en ami".

En 2012, au terme de trois années d’enquête, la Congrégation de la Foi, la CDF avait lancé un vaste programme de réforme concernant la principale association de supérieures de congrégations aux Etats-Unis, qui représentent 80% des 57.000 religieuses du pays. Il s’agissait de remédier aux "problèmes sérieux" que posaient des positions de certains de ses membres.

La CDF reprochait notamment à la LCWR son absence de soutien aux enseignements de l’Eglise en ce qui concerne l’ordination des femmes et l’homosexualité, ainsi que son "silence" concernant le droit à la vie de sa conception à la mort naturelle, une question qui fait partie du débat public animé sur l’avortement et l’euthanasie aux Etats-Unis.

Les déclarations du Pape concernant une approche théologique de la place des femmes dans l'Église apaisent des prises de position "tranchées" venant de certains courants des religieuses américaines, même si le pape François confirme les résultats de l’évaluation doctrinale lancée un an plus tôt. (source : Apic)

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