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du 17 au 20 août 2013 (semaine 34)
 

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20 août 2013 - Iran
DIX ANS DE RÉCLUSION, POUR AVOIR DIFFUSÉ L'ÉVANGILE

Un iranien musulman, converti au christianisme, a été condamné à dix ans de réclusion pour « crime contre la sécurité de l’Etat ». La faute à expier est d’avoir distribué des copies de l’Evangile dans le pays.

Mohammad-Hadi Bordbar, connu sous le nom de Mostafa, originaire de la ville de Rasht, a été accusé de conspiration et condamné. Il aurait confessé « avoir quitté l’islam pour adhérer au Christianisme » et « considérant l’Evangélisation comme un devoir, il a distribué 12.000 Evangiles en version de poche ».

Après son baptême, Mostafa avait mis sur pieds une « house church », une assemblée de culte domestique, avec des rencontres de prière à son domicile, rencontres qui sont considérées comme illégales. Arrêtés à Téhéran le 27 décembre 2012, après une opération des agents de sécurité. les participants à la réunion, soit une cinquantaine de chrétiens, ont été interrogés pendant des heures.

La perquisition a fait trouver à la police des publications chrétiennes, telles que des films, des livres, des CD et plus de 6.000 copies de l’Evangile. Mostafa avait déjà été arrêté en 2009 pour s’être converti au Christianisme. Il avait été reconnu coupable d’apostasie puis remis en liberté sous caution.

Un autre cas récent a été signalé à l'agence Fides par l’Agence chrétienne iranienne Mohabat News. Le tribunal de la ville de Robat-Karim, au sud de Téhéran, a condamné à un an de réclusion et deux ans d’exil le jeune Ebrahim Firouzi, autre chrétien iranien, pour « activités d’évangélisation et de distribution de Bibles » considérées « en opposition avec le régime de la République islamique d’Iran ».

Les ONG "Barnabas team" et "Christian Solidarity Worldwide", engagées dans la défense des chrétiens de par le monde, au cours de ces dernières années, constatent l’intérêt des jeunes iraniens pour le Christianisme. Ces conversions préoccupent les autorités iraniennes.

Le nouveau président iranien, Hassan Rouhani, a parlé d’une possible « réforme des droits civils », demandant récemment au clergé chiite de « mettre fin à l’ingérence de l’Etat dans la vie privée des personnes ». (source : Fides)


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