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du 17 au 20 août 2013 (semaine 34)
 

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20 août 2013 -
ON NE PEUT EN PARLER SANS CONNAÎTRE LA QUESTION

Une politicienne australienne ne peut se présenter aux futures élections, ayant confondu l'islam comme étant un pays et avait déclaré que la religion juive suit Jésus-Christ. Un juge de la Cour d'Appel de Lyon parle lui de la nationalité "arabe".

Stéphanie Banister a annoncé le 10 août son retrait de la course aux élections législatives australiennes prévues pour septembre 2013, après une polémique suscitée par ses propos sur l’islam pour le moins confus. La candidate du parti nationaliste One Nation aligne les gaffes lors d’une interview diffusée sur la chaîne Channel 7.

Elle avait affirmé que «seulement 2% des Australiens suivent les préceptes de haram», voulant sans doute parler du Coran, avant d’ajouter que «les juifs ne suivent pas haram. Ils ont leur propre religion qui suit Jésus Christ» (le judaïsme ne reconnaît pourtant pas Jésus comme le Messie).

Et d'ajouter une autre bourde : " Je n’ai rien contre l’islam en tant que pays, mais j’ai vraiment le sentiment que leurs lois ne devraient pas être acceptées ici en Australie."

La politicienne avait déjà fait face à une accusation de vandalisme pour avoir collé des autocollants «Attention! La nourriture halal finance le terrorisme» sur des produits Nestlé dans un supermarché local, souligne le "Huffington Post."

La Cour d'appel de Lyon, en France, n'est pas en reste quand elle invente la nationalité «arabe». Le quotidien Le Monde s'est procuré un exemplaire d'une ordonnance de la Cour d'appel de Lyon qui rejette l'appel de Mohamed S., un Marocain en situation irrégulière placé en centre de rétention sur ordre du préfet de Savoie le 29 juillet, en attendant son expulsion à Rabat.

L'ordonnance comporte une "légère" erreur dans la case nationalité. Au lieu d'inscrire «Marocain», le juge a inventé la nationalité «arabe». La faute est également présente dans le texte qui mentionne une seconde fois la nationalité «arabe» de Mohamed S.

Le blog d'avocats "Pole-juridique.fr" préfère ironiser sur l'affaire: «D'aucuns protesteront qu'Algériens, Marocains ou Tunisiens, ils se ressemblent tous. Il arrive même que des hommes politiques les confondent avec des Auvergnats».

En parlant à tort et à travers, des journalistes et des politiciens feraient bien que la laïcité ne signifie pas une telle méconnaissance religieuse. (soure : Le Monde)


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