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du 21 au 24 août 2013 (semaine 34)
 

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24 août 2013 -
LA MISE EN OEUVRE D'APARECIDA ET DE VATICAN II

Dans son discours à ses "frères" de l’épiscopat latino-américain, le 28 juillet, à Rio, le Pape a appelé à une réforme en profondeur, "à partir du cœur des chrétiens". Un exposé dense et structuré, pour mettre en oeuvre du document d'Aparecida.

Il nous faut voir l’histoire avec les yeux de la foi. C'est vraiment quelque chose d’unique, font remarquer les participants des JMJ.

Quand Benoît XVI a convoqué, il y a trois ans, les Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, seul l’Esprit-Saint pouvait imaginer que celles-ci auraient coïncidé avec le premier voyage du premier pape latino-américain sur son continent.

On ne pouvait pas non plus prévoir que ce pape venu « du bout du monde » rassemblerait plus de 3 millions de jeunes originaires de 178 pays, qu’il visiterait une favela, qu’il se laisserait "embrasser" par la population, qu’il apporterait de la tendresse aux anciens drogués et aux détenus, qu’il verrait la présence de 1.500 évêques et 60 cardinaux.

" Le Seigneur a fait de nous les témoins et les spectateurs de ces merveilles, en particulier grâce aux anciens et aux nouveaux médias, " soulignent nombre de compte-rendus.

Parmi tous ces événements, une date-clef, la rencontre avec les évêques responsables du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM) à l’occasion de la réunion générale de coordination  au Centre d’études de Sumaré, à Rio de Janeiro, le 28 juillet. Le pape a parlé à 45 évêques du Comité de coordination du CELAM, mais son discours concernait l’Église universelle.

On en avait eu une preuve dès les premiers jours après son élection, lorsqu’il avait salué les évêques des "Églises particulières" en tant qu’évêque de Rome, et non en tant que "Chef" de l’Église, envoyé dans les diocèses où d’autres évêques sont en charge collégiale de l'Église universelle.

De la même manière, les 27 et 28 juillet, lorsqu’il s’est adressé à ses "frères" évêques du Brésil, il ne l’a pas tant fait sur le mode "ex cattedra" que de manière synodale, à la différence des tous ses prédécesseurs, mais en invitant au dialogue à travers une série de questions et de propositions, et en écoutant les témoignages des évêques.

Cette "forme" d’Église, le pape François la reprend du concile Vatican II, plus spécifiquement de la Constitution "Lumen gentium" qui affirme que le pape est "primus inter pares", le premier parmi les autres à prendre place dans un collège épiscopal auquel revient la tâche du gouvernement de l’Église. Il ne décide donc pas tout seul, de manière arbitraire ou monarchique. Le pape consulte, fait appel à de nombreux experts.

Mais, en finale, est le seul à décider. L’histoire du Père provincial jésuite, puis de l’archevêque et du cardinal Bergoglio, démontre que c’est lui qui prendra les décisions, dans la solitude face à Dieu", comme tient à le rappeler Charles de Pechpeyrou, de l'agence Imedia. (source : Apic)


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