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du 25 au 29 août 2013 (semaine 35)
 

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29 août 2013 -
LE PATRIARCHE EN APPELLE AUX CHRÉTIENS DU KURDISTAN

"Ne vendez pas vos maisons". Le patriarche de Babylone des Chaldéens, a adressé aux chrétiens du Kurdistan irakien cet appel afin qu’ils "s’agrippent à leurs villages" et au pays de leurs pères afin de ne pas finir dans la condition "d’émigrés".

Cet appel du patriarche Louis Raphaël I Sako est contenu dans une lettre adressée, le 26 août 2013, aux habitants de 40 villages chrétiens des diocèses de Zakho et Amadhiya.

Il avait rencontré les chrétiens de ces 40 villages au cours d'une visite dans son diocèse du 15 au 23 août. Dans sa lettre, le chef de l’Eglise chaldéenne exprime sa gratitude pour l’expression de "foi, fidélité, persévérance, patience et joie" dont il a pu faire l’expérience lors de ses rencontres avec les chrétiens du Kurdistan irakien, qu’il qualifie de "citoyens ayant de profondes racines qui ne peuvent être éradiquées et remontent à 2.000 ans".

Il s’appuie sur cet enracinement millénaire pour inviter la population à suivre l’exemple de 35 familles "qui se trouvaient à Mossoul et se sont déplacées à Duhok, achetant un village dénommé Romtha, où elles ont construit de belles maisons, une église, une école et de nombreux vergers".

Pour favoriser la résistance à la dispersion, le patriarche invite les formations politiques animées par des militants et des dirigeants chaldéens à mener des stratégies conjointes.
Il sollicite en outre les structures ecclésiales pour qu’elles impliquent plus largement les laïcs dans la gestion des activités et des ressources au travers des conseils diocésains et paroissiaux.

Le diocèse qu'a visité le patriarche compte 14
.500 chrétiens chaldéens, 13 prêtres et 34 églises.

Le Kurdistan irakien, considéré traditionnellement comme un endroit sûr pour les chrétiens, est devenu pour beaucoup, au cours de ces dernières années, "la dernière étape" en Irak avant d’émigrer à l’étranger. Selon les observateurs, on peut en déduire que la violence ne représente pas la seule motivation de l’exode des chrétiens hors de l’Irak. (source :
Fides)

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