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du 13 au 16 septembre 2013 (semaine 37)
 

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16 septembre 2013 - France
LE PROTESTANTISME NOUS INVITE FÊTER L'ESPÉRANCE


A l'approche de « Protestants en fête », son grand rassemblement à Paris, du 27 au 29 septembre, la Fédération protestante de France (FPF) a lancé un « Manifeste pour l'espérance ». Une fête où plus de 20.000 personnes sont attendues.

Plusieurs personnalités catholiques ont signé cet appel aux chrétiens « à donner à leur espérance le visage du Christ des béatitudes ». Parmi les signataires, on compte le pasteur François Clavairoly, nouveau président de la Fédération protestante de France (FPF) et son prédécesseur, le pasteur Claude Baty mais aussi le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille.

Plaidoyer contre l'individualisme ambiant, le « Manifeste pour l'espérance » rappelle que « celui qui reçoit le Christ reçoit en même temps des frères et des soeurs à l'échelle du monde ». Il invite à une double conversion : « Il faut passer du fugace occasionnel au durable, et du tribal au global ».

Le Manifeste propose à « tous ceux qui veulent mettre la confiance, la générosité, la simplicité et l'humilité au coeur de leur vie et de leur engagement, à signer pour l'avenir ». Le pari est lancé !

« Protestants en fête » est une manifestation ouverte, pluridimensionnelle : culturelle, sociale, festive, interculturelle, intergénérationnelle. L'édition 2013 met en avant le thème de l'espérance, décliné tant par la célébration et la dimension festive que par les engagements et les actions des Églises et des œuvres protestantes dans les domaines social, humanitaire, culturel.

Espérer ne saurait être un engagement solitaire. Cette affirmation a quelque chose de subversif à une époque où les grandes utopies et les grands récits sociaux ont perdu leur légitimité. Aujourd’hui chacun est en effet renvoyé à son projet de vie, à son ambition individuelle, consumériste et entrepreneuriale. Insidieusement l’horizon personnel se limite, l’intérêt se rétrécit, chacun court d’abord pour ne pas être distancé.

L' identité de chacun coupée de ses racines et donc fragilisée craint par-dessus tout le différent, qui a souvent le visage de l’immigré. La peur enferme dans des communautés sans perspectives. Or, c’est l’humanité tout entière qui est aujourd’hui notre partenaire ; notre terre tout entière est devenue notre jardin. L’espérance nous engage donc loin et pour longtemps. Il faut passer du fugace occasionnel au durable, et du tribal au global. Nous le pouvons !

Il n’y a pas d’espérance sans confiance. Celui qui reçoit le Christ reçoit en même temps des frères et des soeurs à l’échelle du monde. Nous appelons donc les chrétiens à donner à leur espérance le visage du Christ des béatitudes, déclare le Manifeste.

Nous n’espérons pas pour les autres mais avec les autres et nous n’espérons pas seulement pour la vie ici-bas.

Sans attendre, ici et maintenant, nous lançons le pari de l’espérance et invitons tous ceux qui veulent mettre la confiance, la générosité, la simplicité et l’humilité au coeur de leur vie et de leur engagement, à signer pour l’avenir. (source : FPF)

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