Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 19 au 23 septembre 2013 (semaine 38)
 

-
23 septembre 2013 -
AUTOUR DE L'INSTITUT DES OEUVRES DE RELIGION

Ettore Gotti Tedeschi, l'ex-président de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), limogé en mai 2012, serait sur le point de publier un épais dossier pour répondre point par point aux attaques formulées contre lui dans la presse.

Figure de premier plan de la finance italienne, dont le nom a été cité dans plusieurs enquêtes importantes de corruption au sein des plus grandes entreprises de la péninsule, entendrait rétablir la vérité face à ceux qui cherchent à le discréditer.

Il y présenterait également sa conception de ce que devrait être l’Institut pour les œuvres de religions (IOR), à savoir une société de gestion plutôt qu’une banque.

Dans le même temps,les
petits clients de l’IOR se plaignent de « méthodes vexatoires en raison des nouvelles mesures de transparence mises en place par l’Institut. Elles sont jugées tatillonnes par nombre de clients de la « banque du Vatican », en majorité des membres du clergé qui n’y déposent que de petites sommes.

Sous la houlette de son nouveau président Ernst von Freyberg et de la commission de contrôle mise en place en juin par le pape François, l’IOR est en effet soumis à un contrôle systématique et à un vaste "aggiornamento". Les 13.700 comptes sont systématiquement épluchés.

Ils ont tous reçu en juillet une fiche à remplir avec onze questions : nom du titulaire (personne ou entreprise), origine de l’argent (revenus immobiliers, héritage, salaires, pensions, investissements, dons…). Les clients doivent également spécifier si l’argent provient d’une rémunération pour l’enseignement, des publications, des conférences…

Même le cardinal chilien Francisco Javier Errazuriz Ossa, un des huit cardinaux nommés par le pape François pour le conseiller sur la réforme de la Curie, a dû passer sous ces fourches caudines, lors d’un passage à Rome. « Je voulais retirer 150 € mais j’ai eu la surprise de voir que mon compte était bloqué. J’ai dû m’identifier, préciser mon domicile et ce que j’allais faire de cette somme », a-t-il raconté au quotidien chilien La Tercera , se disant compréhensif à cause des dérives que l’IOR a connues. (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil