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du 23 au 26 septembre 2013 (semaine 39)
 

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26 septembre 2013 -
JOURNÉE MONDIALE DE L'ÉMIGRÉ ET DU RÉFUGIÉ

Le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de l'émigré et du réfugié, le 19 janvier 2014 doit être lu dans le contexte de la globalisation, avec ses effets négatifs comme positifs.

Ce phénomène touche un très grand nombre de personnes. Selon les Nations-Unies et l'OMI 232 millions de personnes vivent hors de leur pays tandis que 740 autres sont des migrants internes. Un milliard d'habitants de la terre, un sur sept environ, est touché.

"Malgré tant de difficultés et malgré des situations dramatiques, la migration invite à envisager un autre avenir, à entrevoir l'avènement d'un monde meilleur qui, aux yeux du Pape, n'a rien d'abstrait et d'inaccessible mais tend à la recherche du développement intégral de l'homme comme à la mise en place pour tous d'une condition de vie digne.

" C'est une invitation à oeuvrer pour le développement de l'humanité entière, d'une humanité où la personne est présente avec son potentiel spirituel et culturel spécifique... Si la culture est la somme des vertus personnelles et des capacités intellectuelles et spirituelles d'une société donnée, comprenant un mode de vie, des droits fondamentaux, des valeurs, des traditions et des croyances, il est possible d'affirmer que l'existence est scandée par l'accueil et la rencontre".

Le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, et son Secrétaire Mgr.Joseph Kalathiparambil ont parlé de la réinsertion des émigrés, en rappelant que personne ne saurait rester trop longtemps dans le provisoire, notamment dans un camp de réfugiés.

Or, a-t-il souligné, c'est la situation du proche Orient où tant de syriens vivent dans camps, généralement périurbains. Pour venir en aide à ces personnes, il existe des solutions comme le retour volontaire ou l'intégration locale.

Dans tous les cas, il s'agit de limiter les souffrances de ces populations, de leur permettre de vivre dignement dans des structures adaptées, de leur assurer stabilité et espoir dans l'avenir. Les standards internationaux se sont améliorés, que ce soit en matière d'alimentation, de logement, d'instruction et d'assistance, mais aussi de détention ou de rapatriement. Universels, ils sont applicables partout et dans toute situation".

Certains pays, a ajouté le cardinal, font de grands sacrifices face à ces crises. "Ainsi deux millions de réfugiés vivent-ils dans les pays voisins de la Syrie, tandis que 50.000 autres sont accueillis en Europe, principalement en Suède et en Allemagne.

" Des afghans ont trouvé refuge jusqu'en Ethiopie, au Sud Soudan ou au Kenya. Depuis de longues années les pays d'accueil se retrouvent seuls la plupart du temps et ne devant compter que sur eux mêmes".

La pastorale migratoire doit ressentie dans le contexte de l'ecclésiologie de Vatican II: "L'émigré est sujet de droits et de devoirs, passant de simple destinataire de la charité chrétienne à sujet d'évangélisation comme acteur du projet de Dieu qu'est la rencontre des peuples par la diffusion de l'Evangile".

Le Pape a signé un message de portée universelle pour l'Eglise. Mieux comprendre le phénomène migratoire, les émigrés et les réfugiés, doit aussi être l'occasion pour les fidèles d'une approche biblique et théologique de la pastorale de la mobilité humaine. Le Sauveur n'était-il pas un étranger parmi les hommes, qui poursuivent son oeuvre de salut auprès des émigrés et des réfugiés. (source : VIS)


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