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du 23 au 26 septembre 2013 (semaine 39)
 

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26 septembre 2013 - Allemagne
QUE FETERA-T-ON POUR LE 500ème ANNIVERSAIRE DES THESES DE LUTHER ?

Le 31 octobre 2017 il y aura 500 ans que Martin Luther a marqué le début du protestantisme allemand en clouant ses 95 thèses sur le portail de l’église de Wittenberg.

L’Eglise évangélique d’Allemagne aimerait faire de cet anniversaire un événement œcuménique. Les évêques catholiques n’y sont pas opposés. Réunis cette semaine pour leur assemblée d’automne à Fulda, ils se sont demandé ce que l’Eglise catholique pouvait apporter à cet évènement.

On ne peut pas fêter la division qui a résulté dans le schisme ! Pour le président de la commission œcuménique, Mgr Gerhard Feige, cette division a entrainé les guerres de religion, l’exil de milliers de personnes, des conflits très pénibles et encore aujourd’hui des blessures mutuelles. On ne peut pas faire de cet anniversaire un jubilé, mais un moment de mémoire.

C’est ce que souligne la déclaration commune du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de l’Union luthérienne mondiale. Ce terme de mémoire est celui utilisé pour les cérémonies habituelles du 31 octobre.

Pour l’Eglise catholique il reste difficile d’entreprendre une action commune avec la Réforme dans le pays d’origine de celle-ci,d’autant plus qu’elle a fait de Martin Luther (1483-1546) une figure de mythologie et d’intérêt touristique, a déclaré un des spécialistes de l’œcuménisme, Wolfgang Thönissen qui a préconisé des approches thématiques de l’évènement, comme la constitution d’un groupe œcuménique international pour commenter les 95 thèses.

Parmi les initiatives à venir, l’élaboration d’un ouvrage dont le titre de travail est « Chrétiens que croyons nous ? ». De plus un symposium destiné aux chercheurs  aura pour thème « catholicité et réforme. Luther : racines – chemins – influence.

D’autres événements communs pourraient voir le jour comme un pèlerinage œcuménique en Terre Sainte « origine de la foi chrétienne ». Une tendance semble se faire jour, a déclaré Mgr Feige, c’est d’en faire une « fête du Christ », ce qui donnerait l’occasion aux catholiques et aux protestants de réfléchir en commun sur qui est Jésus pour eux et comment ils peuvent s’en faire les témoins.

Il reste quatre ans pour arriver à faire de cet anniversaire un événement œcuménique. (source : Katholische.de)

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