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2 novembre 2013 - France
LES ÉVANGÉLIQUES VEULENT CLARIFIER LEUR SITUATION

« Les Eglises évangéliques souhaitent se faire connaître comme des acteurs de la société civile, nos relations avec les mairies sont donc prioritaires",déclare Clément Diedrichs, directeur du Conseil national des évangéliques de France (CNEF).

Devant les 150 participants de la journée d'information du 19 octobre, à Paris, sur le thème : « Eglise et immobilier. Que sais-je ? » ont fait connaître leurs demandes.

Minorité spirituelle très pratiquante, les évangéliques sont passés de 50.000 fidèles en 1950 à 600.000 en 2013. Le CNEF rassemble 70 % d'entre eux. Les évangéliques cherchent donc à acquérir de plus en plus de locaux pour exercer leur culte. « Certaines mairies ne donnent pas toujours suite à nos demandes de location ou d'achat de locaux car elles craignent des nuisances sonores, reconnaît Clément Diedrichs.

" Nous nous sommes trop souvent heurtés au droit de préemption des mairies. Toutefois, depuis 2006 et le rapport de la commission Machelon sur les relations des différents cultes avec les pouvoirs publics, ces interventions ont nettement baissé ».

Lors de son intervention, Nancy Lefèvre, juriste, l'une des permanentes du CNEF, a rappelé que, dans le cadre du plan local d'urbanisme (PLU), les Eglises évangéliques peuvent prétendre à l'acquisition de locaux dans des zones d'aménagement concerté (ZAC) et des zones résidentielles. Il revient à la mairie de prouver en quoi la construction d'un lieu de culte affecte la nature d'une zone résidentielle ou commerciale ».

En conclusion de cette journée, Clément Diedrichs a confirmé le souhait du CNEF de « faire évoluer la définition d'un culte. La vie d'une Eglise évangélique ne se réduit plus à la seule organisation de la célébration dominicale. Elle doit prendre en compte les nombreuses activités culturelles, sociales et associatives qu'une Eglise évangélique accueille le reste de la semaine ». (source : ICFP)

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