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du 7 au 11 novembre 2013 (semaine 45)
 

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11 novembre 2013 - Philippines
UNE SITUATION CATASTROPHIQUE

Le typhon Haiyan a fait au moins 10.000 morts et 2000 disparus dans la province de Leyte, dans le centre du pays.Avant tout secours extérieur ce sont les paroisses et les "Caritas" qui ont spontanément assuré les secours immédiats.

Devant cette spontanéité, un reporter TV français faisait cette remarque, "C'est un pays catholique"...

Dans la ville de Tacloban, de plus de deux cent mille habitants, on signale des dommages catastrophiques. Dans le centre habité, seuls quelques édifices sont restés debout. « Presque toutes les maisons ont été détruites, un grand nombre ont été endommagées de façon irréparable », a déclaré Rey Balido, porte-parole de l'agence nationale pour la gestion des catastrophes.

Tacloban a été touchée par l'impact avec Haiyan alors que la puissance de ce dernier était encore à son maximum, avec des rafales de vent de 313 kilomètres/heure et des pluies torrentielles. Le contact avec la ville de Guiuan, la première à avoir été balayée par la tempête, n'a pas encore été rétabli, pas plus qu'avec d'autres villages restés isolés.

« Je vous demande tous de vous joindre à moi dans la prière pour les victimes du typhon Haiyan Yolanda, particulièrement ceux qui se trouvent dans les chères îles des Philippines », a écrit le Pape dans un tweet du samedi à ses trois millions de followers anglophones. Le tweet a été immédiatement traduit dans les huit autres langues du compte Twitter du pape, qui est suivi par plus de dix millions d’abonnés.

Tenu informé des événements, le 9 novembre, le pape François avait déjà exprimé sa « douleur et sa proximité spirituelle » avec les victimes du typhons.

Et le dimanche : « Je désire assurer de ma proximité les populations des Philippines et de cette région, qui ont été touchées par un terrible typhon », a déclaré le pape lors de l’angélus de ce 10 novembre 2013. Il a déploré les « nombreuses victimes » et les « dommages énormes ».

Il a invité à « prier pour nos frères et sœurs », et à « leur faire parvenir notre aide concrète ». Le Pape a chargé le Conseil pontifical "Cor Unum" de faire parvenir une aide d'urgence de 150.000 US$ pour les philippins victimes du typhon qui a ravagé leur pays, principalement les îles de Leyte et de Samar.

Joignant le geste à la parole, le pape a demandé à la foule internationale réunie sur la place Saint-Pierre un instant de « prière silencieuse », avant de prier avec eux un « Je vous salue Marie ». Et les dizaines de milliers de pélerins, ont fait un silence impressionnanr pour prier ensemble.

Pierre Kemner, un journaliste de RFI qui connaît bien ce pays fait remarquer que les gestes des paroisses dans de telles circonstances, ne sont pas étonnants.

L’Eglise catholique est en grande partie le ciment de la nation. Les Philippins sont très conscients d’être une espèce d’avant garde catholique dans un univers occupé par l’islam, l’hindouisme et le bouddhisme.

C’est d’ailleurs, ajoute Pierre Kemner, ce que quelqu’un comme Jean-Paul II au moment des JMJ de Manille est venu leur dire : la fierté d’être catholiques et d’être missionnaires par l’amour du prochain.

" C’est comme une seconde nature, même dans les zones de conflits comme à Mindanao, il y a le mouvement vers l’autre. C’est là que j’ai remarqué les plus étonnants mouvements – institutionnalisés ou non – de dialogue interreligieux concrets. (source : VIS et ICFP)


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