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11 novembre 2013 -
LES REFUGIÉS DE PALESTINE ET LA PAIX AVEC ISRAËL

Face à la diminution du nombre de chrétiens en Terre Sainte et à la gravité de la situation syrienne, le Saint-Siège a demandé, une fois encore, la paix entre Israéliens et Palestiniens sur la base d’une solution à deux Etats.

S'exprimant lors de la réunion sur l’Agence mondiale des réfugiés de Palestine (UNRWA) le 7 novembre 2013, à New York, Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, s’est félicité de la récente reprise des discussions dans le cadre du processus de paix, en juillet dernier.

“ Aussi bien pour l’UNRWA que pour le Saint-Siège, le fardeau financier“ de l’aide aux populations déplacées “constitue un problème de plus en plus grand“, a souligné le diplomate, car la situation exige toujours davantage de fonds de la part des pays bienfaiteurs. Or ces derniers doivent souvent déjà lutter à l'interne contre la dette et des taux de chômage élevés. Ce qui rend la question des dons de plus en plus difficile, a-t-il précisé.

Face à cette sombre perspective et à la réduction de la présence des communautés chrétiennes traditionnelles "sur le lieu-même de la naissance du christianisme“, la reprise du processus de paix, en juillet dernier, après trois ans d’arrêt, apporte un peu d’espoir, a assuré Mgr Chullikatt.

Un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens pourrait créer des possibilités pour des investissements économiques, plutôt que de charger les pays bienfaiteurs et les agences humanitaires.

Alors que la situation a été rendue encore plus complexe par la guerre en Syrie, le diplomate du Saint-Siège a également espéré que la conférence de paix sur ce pays, qui doit prochainement se tenir à Genève, puisse apporter un soulagement aux souffrances des populations palestiniennes réfugiées.

Plusieurs camps de réfugiés de l’UNRWA se trouvent en effet à proximité des zones les plus touchées par les combats en Syrie. Les Palestiniens de Syrie se retrouvent ainsi parfois doublement réfugiés.

Mgr Chullikat a alors exhorté tous les acteurs du processus de paix à œuvrer en faveur d’une résolution du conflit, qui dure depuis “64 tragiques années“. “L’objectif doit être celui d’assurer, par la négociation et le compromis raisonnable, deux Etats viables et stables“, qui puissent prospérer dans l’indépendance et la sécurité, a-t-il conclut (source : News.va)

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