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du 12 au 15 novembre 2013 (semaine 46)
 

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15 novembre 2013 -
L'ENLÈVEMENT DU P. VANDENBEUSCH AU NORD-CAMEROUN

Le Père Georges Vandenbeusch, prêtre français, 42 ans, qui fut curé de Saint-Jean-Baptiste de Sceaux de 2003 à 2011,en région parisienne a été enlevé, dans la nuit de mercredi 13 à jeudi 14 novembre,  au Nord-Cameroun, proche du Nigeria.

Depuis septembre 2011, il était au service du diocèse de Maroua-Mokolo. , dans une zone à risque du Nord du pays, à quelque 30 km de la frontière avec le Nigeria.

Les agresseurs ont d'abord fouillé la maison adjacente des religieuses où ils ont essayé de forcer un coffre-fort. Ce répit a permis au prêtre d'appeler au téléphone l'attaché militaire de l'ambassade de France à Yaoundé avec lequel il était fréquemment en contact. Deux prêtres du diocèse de Maroua, dont dépend la paroisse de Nguetchwe (à environ 700 kilomètres au nord-est de Yaoundé) se sont rendus sur place vers quatre heures du matin.

Une valise contenant un chéquier au nom du Père Georges a été retrouvée un peu plus tard sur la route menant à la frontière nigériane.

On pense que les auteurs seraient des membres de la secte islamique Boko Haram, qui veut imposer la loi islamique. A cette date, aucune précision n'ont été données.

Le Père Georges exerceait son ministère dans la paroisse de Nguetchewe, près de Koza, notamment à l’aumônerie du lycée de jeunes filles : une mission soutenue par des jeunes de Sceaux.

Il était conscient des risques, d'autant que les instances françaises déconseilleaient cette zone " du fait du risque terroriste et du risque d'enlèvement." De son côté, le gouvernement camerounais a dit craindre que le prêtre français enlevé ne se trouve déjà «hors de (son) territoire», a déclaré jeudi à l'AFP son porte-parole, Issa Tchiroma Bakary.

«Je veux rester au service des gens. Je sais que c'est difficile mais c'est difficile pour moi aussi», confiait il y a quelques jours de cela le Père Georges à l'évêque du diocèse de Maroua, qui était venu le mettre une nouvelle fois en garde contre les risques à rester dans la zone.

" C'est en connaissance de cause, que le Père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l'exercice de sa mission", a déclaré son évêque, Mgr Gérard Daucourt. (source : AP et ICFP)


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