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du 27 au 30 novembre 2013 (semaine 48)
 

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30 novembre 2013 - Colombie
LES FARC AUTORISENT SEULEMENT LES MESSES DOMINICALES

Dans le département colombien de Putumayo, au sud du pays, les FARC (Forces armées révolutionnaires colombiennes) permettent que les églises soient ouvertes et les messes célébrées seulement le samedi et le Dimanche.

« Initialement, l’interdiction était valable pour toute la semaine » a fait remarquer l’évêque de Mocoa-Sibundoy, chef-lieu du département de Putumayo, Mgr Luis Alberto Parra Mora, mais, à la demande des habitants des villes de Puerto Guzmán et Puerto Asís, la guérilla a autorisé la célébration de la Messe le samedi et le Dimanche.

« Nous sommes actuellement dans une phase de dialogue avec les groupes armés qui nous ont permis de recommencer à célébrer l’Eucharistie dans ces villes mais nous ne pouvons pas encore nous rendre dans la zone rurale où dominent les FARC et où les églises sont fermées toute la semaine.»

Bien que les FARC et le gouvernement du Président Juan Manuel Santos poursuivent des colloques de paix à Cuba depuis 2012, le conflit armé dans le pays se poursuit. Dans la même zone de Putumayo, six prêtres menacés par la guérilla ont été transférés voici peu de temps pour raisons de sécurité.

« Nous observons avec préoccupation les problèmes de sécurité de nos prêtres et de nos évêques auxquels est niée la liberté de prêcher la Parole de Dieu » a déclaré le Père Pedro Mercado, Vice Secrétaire de la Conférence épiscopale colombienne, qui a demandé des garanties à l’Etat pour le clergé afin qu’il puisse exercer sa mission.

Au cours de la longue histoire du conflit armé, l’hostilité de la guérilla et d’autres groupes à l’encontre de l’Eglise a été constante et, précise le Père Mercado, ce problème a augmenté au cours de ces derniers mois.

Le 28 novembre, le dialogue entre les FARC et le gouvernement devait aborder le troisième point des accords de paix. Initialement, la rencontre était fixée pour le 17 novembre, mais a été renvoyée au 28 novembre « afin d’affiner la vision, d’échanger des documents et d’analyser d’autres propositions reçues de différents groupes de la société colombienne » selon l’agence espagnole EFE. (Source : EFE et Fides)


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