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FlashPress - Infocatho
du 27 au 30 novembre 2013 (semaine 48)
 

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30 novembre 2013 - Audience du 27 novembre
NOUS N'AVONS PAS À LA CRAINDRE

La douleur des innocents, la mort des enfants, la vision religieuse et athée de la mort, ont été au centre de la catéchèse. « Pourquoi les enfants souffrent-ils, pourquoi meurent-ils ? », a déclaré le Pape au début de sa catéchèse sur le Credo.

« Si on la pense comme la fin de tout, a-t-il souligné, la mort fait peur, terrorise, se transforme en une menace qui brise toute relation et interrompt tout cheminement. Cela arrive lorsque nous considérons notre vie comme un temps renfermé entre deux pôles, la naissance et la mort, quand nous ne croyons pas en un horizon, quand on vit comme si Dieu n’existait pas ».

" C'est la pensée athée qui voit dans la vie le résultat du hasard et un cheminement vers le néant. Pris par cette vision fausse de la mort, on en vient à occulter la mort, à la nier et à la banaliser. Elle fait peur. Heureusement le coeur humain se révolte face à cette interprétation car elle nie son attente de l'infini et de l'éternel.

" Quel est donc la signification chrétienne de la mort?". Lorsqu'on perd un être cher, au-delà du chagrin, "l'instinct puissant que nous possédons nous dit que la vie ne finit pas avec la mort.

... " Notre coeur nous dit avec certitude que ce n'est pas la fin de tout... Dans cette perspective on comprend l'invitation de Jésus à être prêts et vigilants, sachant que la vie terrestre prépare la vie céleste. Se bien préparer à la mort est une sécurité, en restant au contact de Jésus dans la prière, les sacrements, la pratique de la charité.

" N'oublions jamais qu'il est présent dans les plus faibles et dans les plus besogneux, qu'il s'est identifié à eux dans la célèbre parabole du jugement dernier". Tout ce que vous avez fait au plus petit, a dit le Seigneur, "c'est à moi que vous l'avez fait. Il est donc extrêmement utile de retrouver le sens profond de la charité chrétienne et du partage fraternel, du soin à donner aux blessures du prochain, physiques comme spirituelles.

... " Qui pratique la miséricorde ne peut craindre la mort parce qu'il la voit dans son frère blessé et la surmonte au moyen de l'amour du Christ". (source : VIS)


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