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du 4 au 7 décembre 2013 (semaine 49)
 

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07 décembre 2013 -
LE ROLE DEVASTATEUR ET NEANMOINS SOCIAL DES RELIGIONS

Au-delà de ses convictions personnelles, Nelson Mandela a été lucide face aux religions « sujets de controverse » et ciment social. C’est cela que Nelson Mandela a aussi laissé en héritage.

Il a parlé en 1977 de ses « conceptions bienveillantes envers l’unité religieuse ». Mais onze ans plus tard il dénonce le caractère dévastateur de la religion qui, écrit-il, « a toujours été un sujet de controverse qui déchire les nations et même les familles ». C’est bien pourquoi il préfère faire de la croyance « en un Etre suprême », une affaire strictement personnelle, « une question de foi et non de logique ».

Cela est la base de la liberté religieuse : « nul n’a le droit de prescrire aux autres ce qu’ils doivent croire ou non ».

Et pourtant cet humaniste pour qui la réconciliation était une règle de vie, il ne peut pas de ce fait ne pas reconnaître le rôle important que les religions doivent jouer dans la société : « Nous avons besoin que les institutions religieuses continuent d’être la conscience de la société, le gardien de la morale et des intérêts des faibles et des opprimés.

Nous avons besoin que les organisations religieuses participent à la société civile mobilisée pour la justice et la protection des droits de l’homme ». Là, c’est le chef d’Etat qui parlait en 1997.

Mgr Desmond Tutu, l’archevêque anglican émérite du Cap l’ a désigné comme « l’icône mondiale de la réconciliation ». Cette réconciliation des membres d’une nation comme de deux voisins entre eux, la religion peut grandement la faciliter.
(source : AP)


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