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du 4 au 7 décembre 2013 (semaine 49)
 

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07 décembre 2013 - France
POUR S'ADAPTER AUX ÉVOLUTIONS LOCALES

Le diocèse de Bordeaux met en vente deux églises l'une délabrée l'autre peu utilisée et alors qu’aucune église n’était sortie sur les bords de Garonne depuis quarante ans, cette transaction permettra d'en rénover une et d’en construire une nouvelle.

"Vend église". Cette annonce concernait la chapelle du Christ Redempteur à Talence, elle a surpris plusieurs fidèles, qui s’en sont émus, alors même qu'ils ne la fréquentaient plus. Édifiée en 1907, en mauvais état, elle était fermée au public depuis deux ans. Dans quelques mois, elle sera transformée en résidence de 16 logements. Seule la façade, protégée par un classement communal, sera préservée.

La rénovation de la chapelle aurait coûté un million d’euros. À l’inverse, cette transaction va permettre de rénover l’église principale de Talence, la Sainte-Famille, « où nous avons bien plus de fidèles ».

La vente de l’autre église, Notre-Dame de Lourdes, pratiquement inutilisée, sera réinjectée dans la construction d’un nouveau lieu de culte, Notre-Dame-du-Lac, dans le premier éco-quartier de Bordeaux dénommé Ginko. Un investissement de 1,5 million d’euros, financé aussi par la vente de deux autres bâtiments bordelais, l’aumônerie des collèges du Grand Parc et la paroisse Saint-Martial.

Cette nouvelle église sera située au cœur d’un quartier favorisant la mixité sociale, où vivront 6 000 habitants en 2017. L’objectif est de rejoindre les milieux populaires, d’autant que la cité sensible des Aubiers est à proximité.

Le diocèse fait valoir que ces ventes lui permettent de s’adapter aux évolutions de l’agglomération bordelaise. « Ce n’est pas nouveau et ces bâtiments n’ont pas de valeur architecturale », précise le P. Rouet. Ainsi, des chapelles construites à Mérignac dans les années 1970, lorsque cette ville était en pleine croissance, ont été vendues vingt ans plus tard. Cette gestion « intelligente » du patrimoine sera précieuse pour attirer de nouveaux fidèles, alors que d’ici à 2030, la métropole bordelaise doit accueillir 250 000 nouveaux habitants. (source :
FPI)

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