-
10 décembre 2013 - Congo-Brazza
LES FONDAMENTALISMES SONT CAUSE D'INQUIÉTUDE

La visite au Vatican du président de la République du Congo (Congo-Brazzaville), Denis Sassou Nguesso, a notamment été l’occasion d’évoquer, le 9 décembre, les tensions croissantes en Afrique centrale en raison des fondamentalismes.

Après s'être entretenu une vingtaine de minutes avec le pape François, le président congolais a également rencontré le secrétaire d’Etat du Vatican, Mgr Pietro Parolin.

Les aspects humanitaires de la situation en Afrique centrale, liés notamment au problème des réfugiés, ont été l’un des sujets de discussion entre Sassou Nguesso et ses interlocuteurs au Vatican.

Ces débats ont eu lieu alors qu’à la frontière nord du Congo-Brazzaville, en Centrafrique, le chaos règne en raison, notamment, des exactions menées par la milice de la Seleka, constituée en grande partie de musulmans.

Le président congolais est arrivé au Vatican venant de Paris, où il venait de participer, aux côtés d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement d'Afrique, au "Sommet de l’Elysée", consacré à la paix et la sécurité sur le continent.

Denis Sassou-Nguesso a remis au Pape un exemplaire du quotidien congolais "Les dépêches de Brazzaville" consacré à ce sommet, ainsi qu’une revue de géopolitique, "African geopolitics", contenant un article du président lui-même sur la paix et la sécurité.

Le pape François a remis un chapelet à chacun des 15 membres de la délégation congolaise.

Après sa visite au Vatican, le président congolais devaitt se rendre en Afrique du Sud afin de participer aux cérémonies en mémoire de l’ex-président Nelson Mandela.

A la tête du pays de 1979 à 1992, Denis Sassou Nguesso est revenu au pouvoir par les armes en 1997. Le chef d'Etat est déjà venu à plusieurs reprises au Vatican, sa dernière visite remontant à mai 2010. (source : Apic)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil