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du 14 au 18 décembre 2013 (semaine 51)
 

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18 décembre 2013 -
L'IDÉOLOGIE MARXISTE EST ERRONÉE

Le Pape François répond à Andrea Tornielli qu’il « ne s’est pas senti offensé » par l’accusation lancée dans les milieux ultra-conservateurs du Tea party américain, et il tient à préciser son attitude.

« L’idéologie marxiste est erronée, même si dans ma vie j’ai connu beaucoup de marxistes très bien, en tant que personnes ».

Quant aux paroles fortes exprimées dans son exhortation apostolique ‘Evangelii Gaudium’ contre «l’économie qui tue », le Pape rappelle que « dans cette exhortation ne se trouve rien qui ne se retrouve dans la doctrine sociale de l’Eglise.»... « Je n’ai pas parlé d’un point de vue technique, j’ai cherché de présenter une photographie de ce qui arrive ».

Le Pape fait alors remarquer que son unique « citation spécifique concerne les théories de la ‘retombée favorable’, selon lesquelles tout croissance économique favorisée par le libre marché réussit à produire de par elle-même une plus grande équité et moins d’exclusion sociale dans le monde. Il y avait la promesse que lorsque le verre serait à moitié plein, il aurait débordé et les pauvres en aurait bénéficié ».

« Malheureusement », souligne le Pape, « quand le verre est plein, comme par enchantement , il s’agrandit et de la sorte il n’en sort jamais rien pour les pauvres…Je le répète : je n’ai pas parlé en expert, mais selon la doctrine sociale de l’Eglise. Et cela, a ajouté le Pape, ne signifie pas être marxiste. »

Puis le Pape étend cette doctrine au « rapport entre l’Eglise et la politique. Là ce rapport doit être tout à la fois parallèle et convergent ». Et il explique : « Parallèle, parce que chacun a sa route et ses diverses tâches. Convergent, seulement dans le fait d’aider le peuple ».

« En effet, souligne le Pape François, « quand les rapports convergent sans le peuple ou en se moquant du peuple, alors commence cette union avec le pouvoir politique qui finit par pourrir l’Eglise : les affaires, les compromis…Il faut procéder parallèlement, chacun avec sa propre méthode, ses taches particulières, sa propre vocation. Convergents, seulement dans le bien commun ».

Le Pape souligne que « la politique est noble, que c’est l’une des formes plus hautes de la charité. Nous la salissons quand nous l’utilisons pour faire des affaires. Et la relation entre l’Eglise et le pouvoir politique peut être corrompue, si elle ne converge pas seulement dans le bien commun ». (source : La Stampa)

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