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du 14 au 18 décembre 2013 (semaine 51)
 

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18 décembre 2013 -
VALORISÉES MAIS NON PAS CLÉRICALISÉES


L'évêque de Rome commence par démentir les bruits selon lesquels il pourrait nommer dans un avenir proche des femmes cardinales. "C'est une plaisanterie", a-t-il expliqué, "et je ne sais pas d'où elle sort."

Les femmes dans l'Eglise doivent être valorisées, pas 'cléricalisées'. Quiconque croit à cette idée de femmes cardinales est un peu atteint par le cléricalisme."..." Et ceux qui pensent au cardinalat pour les femmes souffrent un peu de cléricalisme."

Une mise au point qui va certainement refroidir l'enthousiasme de celles et ceux qui ont vu en lui le grand réformateur qui allait féminiser rapidement l'Eglise.


Le positionnement de la femme dans l'Église, pour le Pape, doit être fondée sur une théologie dont le centre est celui-là même de la Vierge Marie dans le mystère de l'Incarnation, de la Rédemption et de la Résurrection. Et c'est ainsi que la femme se situera dans la Réforme de la Curie.

Dans son Exhortation apostolique de ce 26 novembre, le Pape n’abordait quasi pas la place des femmes dans l’Eglise, si ce n’est pour dire que "le sacerdoce est réservé aux hommes […] c’est une question qui ne se discute pas".

Il convient donc de revenir sur ce qu’il a affirmé au cours des derniers mois pour connaître ses projets quant au rôle qu’il compte donner aux femmes dans l’Eglise, à partir de la théologie dont il souhaite approfondir les réalités.

Déjà le 6 août 2013, il avait fait l’éloge des femmes : "Une Eglise sans femmes est comme le collège apostolique sans Marie. […] On ne peut pas comprendre l’Eglise sans les femmes actives dans l’Eglise qui nous portent en avant. Nous n’avons pas encore fait une profonde théologie de la femme dans l’Eglise. Il faut faire une théologie de la femme."

Par ailleurs il avait également déclaré : "Elle (la femme) peut seulement faire ceci, elle peut faire cela, maintenant elle fait l’enfant de chœur, maintenant elle lit les Lectures, elle est présidente de la Caritas… Mais il y a davantage !"

" Il y a davantage... Il faut faire une théologie profonde de la femme. C’est ce que je pense." Dernièrement, le 19 octobre, il avait avoué : "Je souffre, je vous dis la vérité, lorsque je vois, dans l’Eglise ou dans certaines organisations ecclésiales, que le rôle de service de la femme glisse vers un rôle de servitude."

Dans son entretien avec Andrea Tornielli, le Pape révèle qu’un cardinal âgé lui ayant déclaré : « La réforme de la Curie vous l’avez déjà commencée avec la messe quotidienne à Sainte Marthe ... cela m’a fait penser que toute réforme commence toujours par des initiatives spirituelles et pastorales avant tout changement structurel ». (source : FPIC)


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