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du 14 au 18 décembre 2013 (semaine 51)
 

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18 décembre 2013 - Suisse
L’EVEQUE DE COIRE ET LA « THEORIE DU GENRE »

La Ligue Suisse des Femmes catholiques (SKF) condamne les propos de Mgr Vitus Huonder au sujet de la théorie du genre et du mariage homosexuel.

Le 10 décembre l’évêque de Coire avait publié une lettre pastorale à l’occasion  de la Journée internationale des droits de l’homme. Dans laquelle il considérait la théorie du genre comme « profondément erronée ». Le 15 décembre, il s’est expliqué dans le journal alémanique Sonntagsblick. Il y nie toute attaque contre les homosexuels.

" Il s’agit bien plus, dit-il, d’une défense de la vision chrétienne de l’Homme, un combat qu’il est de plus en plus urgent de mener. Quant au programme de rééducation qui cherche à persuader les enfants qu’ils ne seraient intrinsèquement ni filles ni garçons, mais des êtres « neutres », il s’agit là, ni plus ni moins, d’une atteinte à la dignité inhérente à l’enfant."

Dans une condamnation sévère des propos de l’évêque, SKF estime qu’il ne s’en prenait pas seulement aux droits des femmes, mais qu’il « diffamait » en même temps les homosexuels. La Ligue qui, dans sa réaction du 10 décembre affirmait rassembler quelque 150.000 membres, affirme que Mgr Huonder utilise un concept de genre « déformé ».

Pour la SKF, le concept de « gender » ne fait que relever la différence entre le sexe biologique et le rôle social qui lui est lié et qui a été différemment vécu suivant les époques et les aires culturelles. Il contribue aujourd’hui à aider les femmes – et aussi les hommes – à changer les conditions que la Ligue estime injustes, dans le sens d’une plus grande justice.

Mgr Huonder, estime pour sa part que ce qu’il appelle le « genderisme »  prend de plus en plus des « traits totalitaires», son but étant que chaque « identité sexuelle » soit acceptée comme ayant la même valeur. D’où le droit supposé des couples de même sexe de se marier, d’adopter des enfants, ainsi que l’(homo)sexualisation des enfants dans les jardins d’enfants et à l’école.

S’il se dit  être, comme le Pape, contre toute forme de discrimination, et prêt à rencontrer les personnes concernées et à les écouter, il reste « obligé de représenter le pont de vue de la foi ».

Il rappelle enfin que le questionnaire pour la préparation du synode des évêques sur la famille, traitera de ces graves problèmes. (source : Cath.ch)


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