Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 21 au 27 décembre 2013 (semaine 52)
 

-
27 décembre 2013 - homélie du 24 décembre
NOUS SOMMES UN PEUPLE EN CHEMIN

Dans son homélie, le Pape est revenu sur la prophétie d’Isaïe : « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ». Il a ainsi développé sa réflexion autour de deux mots clés : marcher et voir

Comme lors de chaque messe de la Nuit de Noël, le Kalenda a été chanté. Les prières universelles ont été lues en araméen pour l’Eglise, en français pour le clergé, en chinois pour les persécutés à cause de leur foi, en italien pour les pauvres, les malades et les exclus et en polonais pour les défunts.

Dans son homélie, le Pape revenant sur la prophétie d’Isaïe : « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière », il a développé sa réflexion autour de deux mots clés : marcher et voir car « nous sommes un peuple en chemin » qui « voit une grande lumière ».

Depuis Abraham, « notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur » a expliqué le Pape.

Si Dieu « est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses », qu’il est toute « lumière », « au contraire, de la part du peuple, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments d'un peuple pèlerin et d'un peuple errant ».

Et cette dualité nous marque aussi précise le Pape. « Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous ».

« La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus » qui « est venu dans notre histoire, qui a partagé notre chemin ». « Jésus est l’Amour qui s’est fait chair ». « Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a placé sa tente au milieu de nous ».

Et les premiers à avoir vu cette tente, ce sont les bergers. « Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginalisés, parce qu’ils veillaient dans la nuit ».

Le Pape François a alors demandé aux fidèles de s’arrêter un instant en silence pour remercier « le Seigneur de nous avoir donné Jésus ». Et de faire siennes les paroles du Seigneur « ne craignez-pas » en les répétant. « Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est notre paix.»


Un silence prolongé, impressionnant de la part de cette foule dans l'immense basilique. Et il y eût un bébé qui se fit entendre, alors que sa maman s'évertuait à le faire taire et ne le pouvait pas.... (source : News.va. et VIS)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil