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du 28 décembre au 2 janvier 2014 (semaine 52)
 

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2 janvier 2014 - Ouganda
LES PROBLÈMES SOCIAUX NE SONT PAS RÉSOLUS

L'archevêque de Kampala, a dressé un sombre tableau du pays en 2013, tout en se prononçant sur les priorités nationales en 2014. Ces problèmes sociaux peuvent être, selon lui, une « bombe à retardement » pour le pays.

Le 29 décembre, Mgr Cyprian Kizito Lwanga, s’est déclaré préoccupé par le problème de la bonne gouvernance, le développement de la prostitution, la crise d’autorité, entre autres. Ces problèmes sociaux peuvent être, selon lui, une « bombe à retardement » pour le pays.

« Si les problèmes ne sont pas réglés, les populations utiliseront tous les moyens à leur disposition pour trouver une solution, la fin justifiant les moyens », a-t-il prévenu, tout en indiquant qu’il était « malheureux » de constater que « beaucoup de ces problèmes ont déja donné lieu à de la violence, des assassinats, de la débauche, et finissent par entrainer une augmentation de l'insécurité ».

Pour lui, ces sujets de préoccupation nécessitent d’avoir de « bons dirigeants qui respectent les droits de l'homme, et de meilleures conditions de vie de base ».
Il y a quelques semaines, il signalait que dans la seule ville de Kampala, il y avait plus de 6.500 prostituées dont 900 hommes, relevant que le VIH sida est également en augmentation, du fait notamment, « des comportements sexuels immoraux et irresponsables ».

« Ce sont de graves préoccupations morales et éthiques dans notre pays. Les laisser sans surveillance exposerait nos enfants aux risques de développer des attitudes immorales », a-t-il prédit.

Pour Mgr Lwanga, il y a aussi « le défi moral » de l'avortement et de l'utilisation des contraceptifs. Car certains militants veulent maintenant que des préservatifs soient distribués dans les écoles, afin d'endiguer le phénomène des grossesses précoces. « Si cela est fait, l'avenir de nos enfants est en jeu », ajoute-t-il.

S’agissant de la corruption, il a rappelé que bien des choses ont été déjà dites sur ce mal. Ce qu’il faut maintenant, c’est de se doter réellement de moyens de le combattre. « Battons-nous contre cette habitude qui est de manger notre société, nos maisons, les institutions et le gouvernement »
.a-t-il lancé.

Il plaid
e pour une réduction du nombre de députés, indiquant que 300 parlementaires pour « un petit pays comme l'Ouganda », c’est « trop ». pour 36 millions d'habitants d'autant que les demandes de ces députés sont également en flèche.

« Cette année, nous avons eu une crise avec les enseignants de nos écoles, qui ont fait une grève pour exiger un salaire juste. Nous devrions tous nous rappeler que les enseignants ont beaucoup contribué à notre développement national », a-t-il observé, notant que si « nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, c’est grâce à l'éducation que nos enseignants nous ont dispensée». Pour ce faire, il a invité le gouvernement à trouver une solution à la revendication des enseignants. (source :
Apic)

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