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15 novembre 2013 -
LES DÉÇUS DES MILIEUX ÉVANGÉLIQUES

On s'intéresse surtout au "boom" du milieu évangélique et non pas à ceux qui en sortent. La sociologue Caroline Gachet a étudié les "déçus" des Eglises et des milieux évangéliques.

Intitulée "Quitter le milieu, cette étude sociologique des processus de désaffiliation religieuse du milieu évangélique suisse, se base sur des entretiens qualitatifs menés avec d’ex-membres d’Eglises évangéliques et s'intéresse tout particulièrement aux processus qui ont sous-tendu leur désaffiliation.

Titulaire d’un master en sociologie des religions de l’Université de Lausanne, Caroline Gachet, ancienne assistante diplômée à l’Observatoire des religions, a collaboré au projet de recherche "Evangelical Identity project, enquête qualitative sur le milieu évangélique en Suisse", sous la direction de Jörg Stolz et d'Olivier Favre.

Par ailleurs, analyser pourquoi certaines personnes décident un jour de quitter le milieu évangélique permet de requestionner l’affiliation d’un autre point de vue.

Le milieu évangélique se caractérise par l’importance conférée à la socialisation que certains vont un jour ressentir comme trop étouffante. " Ils commencent à se remettre en question, développent d’autres centres d’intérêt. Petit à petit, les structures du milieu s’effritent".

" Dans les faits, beaucoup, même parmi les affiliés, trouvent ce milieu pesant. Mais ils vont trouver d’autres ressources pour y rester. Changer d’Eglise par exemple.

C’est en effet davantage un milieu plutôt qu’une religion que ces désaffiliés quittent. "La plupart d’entre eux ont toujours la foi, mais veulent la vivre plus librement. Ils pensent qu'une autre Église évangélique leur conviendra mieux". (source : Apic)

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