-
25 janvier 2014 - France
UNE CONFÉRENCE DE PRESSE INHABITUELLE

Au premier temps de sa visite, François Hollande s’est entretenu en tête-à-tête avec le Pape François, pendant 35 minutes. Il a ensuite rencontré pendant une heure et quart le Secrétaire d'Etat, Mgr Pietro Parolin, et Mgr Mamberti.

Avec Mgr. Pietro Parolin, le président français a surtout insisté sur les préoccupations que Paris et le Saint-Siège partagent à propos de plusieurs violents conflits, citant en premier la Centrafrique et plus largement l’Afrique. Ils ont aussi évoqué comment la France et le Saint-Siège se retrouvaient dans la défense des chrétiens d’Orient.

Effectuant sa première visite au Vatican depuis son élection en mai 2012 alors que se déroule près de Genève une conférence sur la Syrie, François Hollande a reconnu la place que la diplomatie vaticane occupe dans la recherche d’une transition politique pour sortir ce pays de la guerre. Il a aussi évoqué comment la France et le Saint-Siège se retrouvaient dans la défense des chrétiens d’Orient.

A l'issue de ces échanges, le président s'est rendu au Centre culturel Saint-Louis de France où il a prononcé une déclaration, vers 12 h 50, avant de donner un déjeuner, à l'ambassade de France près le Saint-Siège, en l'honneur du secrétaire d'Etat, et pour le personnel français de la Secrétairerie d'Etat,

Ce ne fut pas une conférence de presse mais une déclaration à la presse, chose inhabituelle après de telles rencontres.

François Hollande a assuré que son entretien avec le pape François avait permis d'afficher leur convergence sur les grands sujets internationaux, mais n'a pas évoqué les enjeux de société qui fâchent, comme l'avortement. Il a affirmé partager avec le pape la même valeur commune de la défense de la dignité humaine. Il l’a assuré du respect du peuple français pour son message de paix, de solidarité et de justice.

Il a expliqué le motif de sa venue : « pour exprimer le respect du peuple français pour son message de paix, de solidarité et de justice ». François Hollande a salué la « simplicité rayonnante » des premiers mois de pontificat du Pape.

Enfin, a fini François Hollande, « le Pape est le bienvenu en France quand il le voudra (…) Quand il pensera que ce pourrait être un moment important pour son pontificat.» (source : .FPIC)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil