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du 25 au 29 janvier 2014 (semaine 03)
 

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29 janvier 2014 - Centrafrique
PAX CHRISTI DEMANDE LA LIBÉRATION DES ENFANTS-SOLDATS

En Centrafrique, le nombre d’enfants soldats recrutés par les différents groupes armés qui s’affrontent dans le pays aurait augmenté de 6000 au cours de ces derniers mois, d'après "Pax Christi International"

Estimant « illégal et immoral » le fait d’impliquer des enfants dans les combats, l’ONG réclame leur libération. « Les enfants soldats doivent être libérés et confiés à des acteurs de la protection de l’enfance », affirme Pax Christi International dans son communiqué du 25janvier .

« La crise politique survenue après le coup d’État de mars 2013 a créé une violence grandissante et horrible qui est devenue une catastrophe humanitaire, qu’on peut même appeler pré-génocidaire. Des milliers de personnes ont été tuées (plus de 1000 seulement en décembre)… On estime qu’environ 60 % de la population éprouve un urgent besoin d’assistance humanitaire », rappelle l’ONG.

Pax Christi International lance un appel aux donateurs internationaux afin qu’ils augmentent les aides destinées au pays, permettant à la nouvelle cheffe de l’État, Mme Catherine Samba-Panza, de mettre en œuvre son programme, dont l’urgence humanitaire et la réconciliation nationale constituent des points cruciaux.

Entre-temps, les violences impliquant les anciens rebelles de la Seleka – en majorité islamique – et les milices anti-balaka – en grande partie formées de chrétiens – se poursuivent. Joseph Kalite, ministre de la Santé du gouvernement de l’ancien président Michel Djotodia a été tué à Bangui par des miliciens anti-balaka.

Malgré les appels au calme et à la réconciliation lancés conjointement par l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et par le président de la communauté islamique centrafricaine, l’imam Oumar KobineLayama, la Centrafrique semble sur le point de sombrer dans la spirale des vengeances et des affrontements interreligieux.

La présence de 6400 militaires africains et de 1600 autres provenant de France n’est pas suffisante pour mettre un terme aux violences. (source : Fides)


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