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du 29 janvier au 01 février 2014 (semaine 05)
 

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1 février 2014 - USA
LES ÉVÊQUES APPELLE A L'AIDE POUR LA VALLÉE DE CRESIMAN

Mgr Pates, directeur du comité "Justice et Paix" de la Conférence des évêques catholiques s'est adressé à M. John Kerry, au sujet du projet du Gouvernement israélien de poursuivre la construction du Mur de séparation dans la vallée de Crémisan.

" A Monsieur John Kerry, Secrétaire d'État. En tant que président de la Commission pour la justice internationale et la paix au sein de la Conférence des Evêques Catholiques des Etats-Unis, je vous ai écrit en mai dernier au sujet de l’injustice perpétrée dans la vallée de Crémisan, près de Bethléem, dans les Territoires palestiniens occupés.

" Le mois dernier, j’ai rendu une visite de solidarité dans la vallée de Crémisan en compagnie de mes frères évêques européens, canadiens et sud-africains. Ci-joint vous pourrez trouver une déclaration qui résume nos réflexions sur le triste état des lieux.

" Comme je contemplais la beauté de cette vallée agricole et que j’entendais le témoignage de familles chrétiennes dont la terre, les moyens de subsistance et le patrimoine multiséculaire sont menacés, j’étais simplement étonné par toute cette injustice.

" A la veille du jour où la Cour Suprême d’Israël va statuer sur ce cas, je vous demande une nouvelle fois de faire pression sur le Gouvernement d’Israël afin qu’il cesse et renonce à ses efforts pour confisque inutilement les terres palestiniennes dans la Cisjordanie occupée. Comme je vous l’ai dit auparavant, la vallée de Crémisan est un microcosme éloquent qui prolonge et ajoute de sérieuses conséquences au conflit israélo-palestinien et à vos efforts louables pour parvenir à un accord de paix.

Cordialement, Mgr Richard E. Pates - Président, Comité pour la justice internationale et la paix de la Conférence épiscopale.

La plus haute juridiction d’Israël devait statuer sur la légalité de cette construction qui devrait séparer Bethléem et la ville de Beit Jala de la vallée de Crémisan et qui affecte gravement une cinquantaine de familles chrétiennes ainsi que deux congrégations salésiennes.

En avril dernier les plaignants auxquels se sont maintenant joints des autorités catholiques dans le monde avaient été déboutés et tous les projets alternatifs au tracé qui est soutenu par le gouvernement déclarés irréalisables. Considérée par les opposants comme une manœuvre d’annexion déguisée et jugée illégal par les évêques catholiques de Terre Sainte, cette construction devrait accélérer l’exode des chrétiens de Terre Sainte et notamment de Bethléem.

L’épiscopat de Terre Sainte, pour qui ce mur couperait définitivement Bethléem de Jérusalem, a reçu le soutien de la plupart des conférences épiscopales d’Occident. (source: .CNS)

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