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1 février 2014 - France
AUTOUR DE LA THÉORIE DU GENRE


Dans les discussions qui actuellement abordent la " Théorie du genre", les religions entendent calmer le jeu. Elles ne sont pas indifférentes à la polémique sur les ABCD de l'égalité mais elles ne sont pas au premier plan.

Des familles musulmanes qui ont retiré en nombre, le 24 janvier, leurs enfants de l'école pour protester contre ce programme éducatif ont été recadrées, jeudi 30 janvier, par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Le président Dalil Boubakeur, a « instamment » appelé « les parents d'élèves à renouer rapidement le dialogue avec les chefs d'établissement pour permettre un retour rapide de leurs enfants à l'école ».

Le recteur de la mosquée de Paris va jusqu'à donner un blanc-seing au ministre: «Le CFCM prend acte du démenti du ministre de l'Éducation nationale, Monsieur Vincent Peillon, qui a dénoncé sans ambiguïté l'inanité de cette allégation qui a jeté le trouble dans l'esprit des familles françaises.»

En rappelant que «Le CFCM est, par principe, fondamentalement hostile à l'idée de la théorie du genre relevant davantage d'une idéologie sectaire qui dénie la création par Dieu des êtres humains dans leur genre en tant qu'homme et femme».

La polémique, en revanche, n'effleure pas les milieux juifs. Le bureau du Consistoire central, jeudi, n'avait même pas retenu ce sujet à l'ordre du jour.

Dans les milieux catholiques, ce sont les AFC (Associations familiales catholiques) qui sont, pour l'heure, l'une des plus mobilisées contre le programme ABCD de l'égalité. Au point d'avoir déposé un recours devant le Conseil d'État, car «les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants», insiste-t-on au siège de cette fédération.

Aude Ducros, l'une des responsables, précise: «L'ABDC de l'égalité est une action de plus du gouvernement pour s'approprier un thème éducatif qui relève de la responsabilité et de la transmission familiale. Nous recevons beaucoup d'appels de parents inquiets. Nous sommes très vigilants.»

Cet engagement contraste avec la distance de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel). «Nous n'avons pas attendu ce programme qui ne concerne pas nos établissements pour travailler à l'égalité fille-garçon, affirme la présidente, Caroline Saliou. L'égalité fille-garçon est un axe fondateur du caractère propre de l'enseignement catholique !»

Même attitude au Secrétariat général de l'enseignement catholique (SGEC) où l'on signale «aucune remontée particulière» à ce sujet. La Conférence des évêques pour sa part mène un travail de fond sur le thème mais « hors de toute polémique ». (source : FR-expert)


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