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du 29 janvier au 01 février 2014 (semaine 05)
 

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1 février 2014 - Syrie
METTRE LA PERSONNE AU COEUR DES DISCUSSIONS

Ce sont « les intérêts de la personne humaine et le bien de la Syrie » qui doivent être « au cœur des discussions » de Genève 2, et non pas « les rivalités régionales et internationales », estime l'Observateur du Saint-Siège à l'ONU.

Mgr Chullikatt, l' Observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU de New York, est intervenu le 20 janvier, au Conseil de sécurité, lors du débat sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ».

« Le Saint-Siège a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations claires pour la paix et le bien-être de tous les peuples du Moyen-Orient », a-t-il rappelé, évoquant en particulier « la situation actuelle en Syrie ». Il a souhaité que « les pourparlers de Genève 2 soient l'occasion d'une réflexion renouvelée pour offrir un nouveau départ à cette belle nation laissée en proie à une destruction indescriptible ».

Ces négociations, a-t-il estimé, « doivent inclure un cessez le feu immédiat et sans condition politique », car « l'urgence de la paix l'emporte sur la résolution d'autres questions politiques et sociales ». En d’autres termes, ce sont « les intérêts de la personne humaine et le bien de la Syrie » qui doivent être « au cœur des discussions », et non pas « les rivalités régionales et internationales ».

Les négociations doivent aussi organiser un « déploiement immédiat de l'aide humanitaire » et « la reconstruction du pays pour les innombrables réfugiés logés dans les pays voisins, où ils souffrent de privations mortelles de nourriture, d’eau potable et de soins de santé de base ».

Mgr Chullikatt a dénoncé « un exode préoccupant des chrétiens », « cibles des forces fondamentalistes et extrémistes ». Pour l’archevêque, « la reconstruction devra nécessairement inclure de nouvelles formes de participation et de représentation politique » et « assurer la sécurité de tous les groupes de Syrie » : pour cela, « le dialogue interreligieux et la réconciliation seront nécessaires » et « les pourparlers de Genève 2 doivent assurer la participation inclusive de toutes les parties à ce conflit ».

Le rôle des Nations-Unies, a-t-il insisté, consiste à « stimuler la communauté internationale pour faire une réelle différence dans la vie des peuples du Moyen-Orient et les aider à réaliser leur rêve de paix tant attendue ».

En outre, « la situation économique mondiale ne permet plus à la communauté internationale de continuer indéfiniment à financer les réfugiés. La paix est la condition nécessaire pour une stabilité socio-économique capable d'attirer des fonds de développement ». (source : News.va)


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