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du 07 au 09 février 2014 (semaine 06)
 

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9 février 2014 -
LA NOUVELLE TRADUCTION LITURGIQUE DE LA BIBLE

La nouvelle traduction liturgique francophone de la Bible, destinée autant à la lecture qu’à l’écoute lors des assemblées de prière et les offices, a été offerte au Pape François au terme de l’audience générale du mercredi 5 février.

Sa modification au sujet de la tentation, dans la prière du Notre-Père, avait eu déjà un large écho dans la presse.

Approuvée par la Congrégation pour le culte divin , ainsi que par tous les évêques francophones, cette nouvelle traduction de la Bible est le fruit de 17 années de labeur. Ce travail exégétique a été confié à plus de 70 spécialistes, exégètes, hymnographes, hommes et femmes de lettres, en vue de livrer une version intégrale de la Bible liturgique en langue française.

Cette nouvelle traduction ne devrait entrer en vigueur dans les lectionnaires que courant 2014, et ce n’est pas avant 2015 que le nouveau Missel sera approuvé, puis publié.

Les textes du missel remontent au IVe siècle. À l’époque, le texte n’était pas établi internationalement. Ce sont les principales Églises qui commencèrent, chacune, à constituer des textes de messe avec des commentaires ; ce que firent, par exemple, pour l'Église romaine latine les papes Léon Ier (440-461), Gélase Ier (492 à 496) et Grégoire le Grand (590-604), alors que les Églises catholiques orientales avaient leurs propres versions.

Avant Vatican II, il existait un missel en latin, promulgué suite au Concile de Trente (1545-1563). Après Vatican II, il fallut traduire officiellement, en langue vernaculaire, les missels. Mais il existait déjà des traductions et des éditions bilingues destinées aux fidèles qui ne lisaient pas le latin : on écoutait la messe en latin, mais on la lisait en français, en espagnol, ou en portugais…

La version latine a constitué le missel officiel jusqu’à Vatican II. Benoît XVI lui a redonné son officialité pour les rites extraordinaires.

La Commission des traducteurs a travaillé à partir du texte latin officiel (seul point de référence) mais en considérant aussi la traduction française existante et une traduction littérale du "Missale romanum" établie par une équipe canadienne de traducteurs.

La traduction est disponible sur le site de l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF <http://www.aelf.org/> ) (source : FPIC)


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