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du 09 au 12 février 2014 (semaine 07)
 

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12 février 2014 - FSSPX
UNE SUPERCHERIE, UNE CATASTROPHE, UNE UTOPIE

Dans le site officiel du district de France,
de février 2014, l'abbé Barrère analyse ainsi ce que signifient les "canonisations" de Jean XXIII et de Jean Paul II, le 27 avril prochain : "La Rome actuelle prend tous les catholiques pour des demeurés."

Il écrit dans "La Porte Latine" : " Ne nous étonnons pas trop d'une pareille décision, même si nous pouvons ressentir une forte indignation devant une telle annonce. La supercherie est vraiment très grosse. Il faut croire que la Rome actuelle prend indistinctement tous les catholiques pour des demeurés puisqu'elle se permet d'en arriver jusqu'à un tel délire.

..." Le simple fait d'avoir introduit la cause de béatification d'un tel pontife (Jean XXIII) en dit long sur l'idéologie bornée qui possède les hommes d'Église : une idéologie entièrement rivée au désastreux concile Vatican II et qui mène ses adeptes à l'ineptie. La réunion interreligieuse d'Assise (1986) voulue par Jean-Paul II a été un des moments les plus humiliants de la papauté et de l'Église.

..." Un catholique qui n'a pas perdu la tête doit comprendre très vite qu'un pape qui a voulu un tel acte doit être éliminé définitivement du nombre des prétendants au podium des bienheureux et des saints. C'est à partir d'Assise 1986 que Mgr Lefebvre pensera très sérieusement aux sacres afin d'assurer ce que Rome n'assurait plus : la survie de la foi Traditionnelle et de l'esprit de foi.

... " De fait le parti libéral et moderniste était organisé dès le départ et s'il a réussi à s'imposer, le pape Jean n'y fut pas pour rien. Ne s'était-il pas montré très sévère vis-à-vis « des prophètes de malheur » (discours inaugural du concile 11 oct. 1962). Qu'entendait-il par cette expression ? Ne visait-il pas les plus vigilants défenseurs de la foi et notamment son prédécesseur immédiat, le pape Pie XII qui avait signé une encyclique alarmante, Humani generis, « sur (le sous-titre est important) quelques opinions fausses qui menacent de ruiner les fondements de la doctrine catholique ».

..." L'Église selon lui ressemblait trop à une forteresse moisie qui se cramponnait inutilement sur la défensive : elle devait maintenant montrer un visage plus avenant. Il fallait donc « ouvrir les fenêtres », ne plus condamner mais utiliser surtout le remède de la miséricorde, promouvoir la paix pour tous sur cette terre « pacem in terris » où toutes les religions seront libres de partager pacifiquement leurs valeurs. Le monde est assoiffé de liberté et cette liberté est plus que suffisante pour faire dominer la vérité du Christ.

" Utopie totale dont nous pouvons mesurer les tristes effets aujourd'hui ! Le Christ en effet est le Fils de Dieu fait homme, le seul Sauveur, Médiateur nécessaire et l'unique Roi pacifique : c'est le devoir du prêtre et surtout du chef des prêtres de le dire et de le rappeler sans cesse « à temps et à contretemps »." C'est cela le message de l'Église." (source : Porte-latine)


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