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du 09 au 12 février 2014 (semaine 07)
 

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12 février 2014 - Suisse
INQUIÉTUDE APRÈS LA VOTATION DU 9 FÉVRIER

Le refus de" l'immigration de masse" inquiète les évêques car ce refus posera plus de problèmes qu’il n’en résoudra. De plus il risque, estime la conférence épiscopale suisse (CES), d’attiser encore plus la peur de l’étranger.

Les Suisses ont adopté, à un peu plus de 50%, une décision proposée par l'UDC, un parti populiste helvète, qui s'oppose à "l'immigration massive" dans leur pays.

Sur Radio-Vatican, le chargé de communication du
CES, Simon Spengler craint, concernant l'acceptation de l'initiative de l'UDC "Contre l'immigration de masse", et dit "redouter que la population étrangère du pays ne soit soumise à des conditions de vie encore plus dures qu'elles le sont déjà", déplorant le fait que l'UDC ait mené sa campagne principalement en agitant le spectre de la peur de l'étranger.

Pour l'Eglise catholique, le bien-être et l'épanouissement familial "sont une priorité", ajoute le porte-parole du CES. "La menace pesant sur le regroupement familial après l'acceptation de l'initiative est donc fortement inquiétant." Simon Spengler redoute, en outre, un retour du statut de saisonnier, contre lequel l'Eglise a énergiquement lutté dans le passé.

Par ailleurs le Conseil oecuménique des Églises (COE) est également inquiet du vote suisse sur l'immigration
. La votation du 9 février dernier, durcissant la politique d'immigration, pourrait avoir des "effets indésirables" sur les organisations internationales présentes en Suisse.

Par contre, un autre résultat de la votation du 9 février est pour
l'Église un soulagement. Il s’agissait de faire de l’avortement « une affaire privée ». Dans le cas où le « oui » l’avait emporté, cela aurait signifié que les interruptions volontaires de grossesse (IVG) n’étaient plus remboursées par l’assurance maladie.

Selon Simon Spenger, chargé d’information auprès de la CES, cette initiative des milieux conservateurs ne s’attaquait pas au problème par le bon bout. De plus l’énergie investie dans la campagne aurait été mieux utilisée dans la lutte contre les véritables problèmes sous-jacents au phénomène de l’avortement, comme l’aide aux femmes en situation de détresse qu’il faudrait augmenter.

Le seul bienfait de cette campagne, estime Simon Sprenger, aura été de faire réfléchir la population au problème de l’avortement.La votation du 9 février
comportait un vote concernant l'initiative "Financer l'avortement, une affaire privée". le chargé de communication confie être soulagé que le texte ait été refusé. Pour lui, proposer que les interruptions volontaires de grossesse ne soient plus remboursées par l'assurance maladie n'est pas la bonne voie pour s'attaquer au problème. "L'énergie investie dans la campagne aurait été mieux utilisée dans la lutte contre les véritables problèmes sous-jacents au phénomène de l'avortement", souligne-t-il.
(source CES)

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