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12 février 2014 - Chypre
EN VUE D'UNE RÉUNIFICATION DE CHYPRE

Les négociations devraient reprendre en vue d’une réunification. « Le dirigeant chypriote-grec Nicos Anastasiades et le dirigeant chypriote-turc Dervis Eroglu vont se rencontrer » sur la ligne verte, dans la zone sous contrôle des casques bleus.

Chypre est coupée en deux depuis l’invasion turque de 1974, en réaction à une tentative de coup d’État qui visait à la rattacher à la Grèce.

La partie grecque de l’île est entrée divisée dans l’UE en 2004, après l’échec d’un premier accord de réunification largement approuvé par les Chypriotes Turcs, mais rejeté par les Chypriotes-grecs. Le dialogue, lancé après l’échec de ce premier accord en 2004 avait été suspendu par les Chypriotes-turcs quand le gouvernement chypriote-grec avait pris la présidence tournante de l’Union européenne à l’été 2012.

La crise financière dans la partie Sud (chypriote-grecque) de l’île a ensuite différé sa reprise. Le président chypriote-grec Nicos Anastasiades a rappelé vendredi 7 février que l’accord sur une feuille de route ne constituait pas la solution au problème chypriote. « Le plus dur reste à venir » , a-t-il insisté lors d’une rencontre avec le premier ministre grec Antonis Samaras, pour qui tout accord devra être soumis à référendum dans les deux parties de Chypre.

La partie turque se présente très affaiblie pour ce nouveau cycle de négociations. Ellele ne bénéficie plus du soutien des Etats-Unis, car il refuse desoutenir la politique américaine dans la région. La coopération d'Ankara avec les terroristes islamistes en Syrie a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'Europe, qui soutient le gouvernement chypriote-grec, n'aime pas non plus Erdo?an.

Or Chypre est devenue très intéressante en raison des ressources de gaz au large de ses côtes. Chypre compte près d’un million d’habitants : près de 800.000 chypriotes grecs vivent dans la zone sud, soit les deux tiers du territoire, 117.000 chypriotes turcs vivent dans la partie nord, dont 100.000 colons venus d’Anatolie après 1974 pour renforcer le poids démographique de la communauté turque de l’île.

L'Église orthodoxe a pratiquement été éliminée dans la partie turque où ont été installée toute ne population venant de l'Anatolie. Le gouvernement chypriote-grec dit que pas moins de 100 églises orthodoxes et grec-arméniennnes dans le nord de Chypre ont été pillées ou saccagées après l'invasion turque de 1974. (source : FPIC)

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