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du 09 au 12 février 2014 (semaine 07)
 

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12 février 2014 - Terre Sainte
RÉNOVATION DE LA BASILIQUE DE LA NATIVITÉ

A Bethléem, lieu de la naissance du Christ selon l'évangile, à l'emplacement présumé de la crèche, la basilique va se couvrir d’échafaudages. Après avoir été remise plusieurs fois, la restauration de la charpente de la basilique vient de débuter.

Il a fallu un accord historique entre l’Autorité palestinienne et les trois Eglises qui se partagent l’édifice religieux qui compte parmi les plus anciennes églises du monde.

Construite au IVème siècle par l’empereur romain Constantin Ier et restaurée au VIème siècle sous l’empereur Justinien, la basilique est partagée entre les communautés grecque et arménienne orthodoxes et la communauté catholique romaine, ce qui rend les décisions difficiles à prendre. D’où des retards qui se sont accumulés pour cette rénovation.

Lorsque le pape François se rendra à Bethléem en mai prochain, il trouvera le toit sous les échafaudages, puisque cette restauration débutera par la charpente, une structure de plus de 20 tonnes et qui n’a pas été entretenue depuis deux siècles.
Cette première tranche de travaux a été confiée à une entreprise familiale de Toscane (Italie) spécialisée dans la préservation des charpentes anciennes. Le devis s’élève à près de 2 millions d’euros. Il s’agit pour Marcello Piacenti, le patron de l’entreprise, « de conserver au mieux ce qui peut l’être comme la poutre de la nef centrale ».

Cette restauration d’un bâtiment qui a été mis sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en juin 2012 et qui figure également depuis 2008 sur la liste des cent sites les plus menacés de l’Observatoire des monuments mondiaux est estimée à 15 millions d’euros.

I
l s’agit aussi d’un enjeu, certes touristique puisqu’il est visité annuellement par deux millions de personnes, mais également politique : la ville de Bethléem se situe en zone autonome palestinienne. D’où la participation de l’Autorité palestinienne à hauteur de 740.000 euros, le reste étant couvert par le secteur privé palestinien, ainsi que par des dons provenant de Hongrie, de France, du Vatican, de Grèce et de Russie. (source : LPJ)

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