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12 février 2014 - Syrie
UNE VIDEO SUR LES RELIGIEUSES DE MAALOULA

La télévision Al-Jazeera du Qatar a diffusé le dimanche 9 février une nouvelle vidéo montrant plusieurs religieuses de la ville chrétienne syrienne de Maaloula, emmenées début décembre par des hommes armés.

Présentées comme 12 religieuses du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla, elles apparaissent sur la bande vidéo dont l'enregistrement remonte au 5 février, selon Al-Jazeera.

" Elles disent qu'elles sont en bonne santé, n'ont pas été maltraitées (...) et qu'elles attendent leur libération pour retourner dans leur monastère", a rapporté la télévision sans indiquer le lieu de captivité de ces religieuses et en ajoutant qu'elles sont "syriennes et libanaises" et ont été "enlevées".

La chaîne avait déjà diffusé le 6 décembre une brève vidéo des religieuses dans laquelle elles avaient démenti avoir été enlevées.

Un flou total entoure le sort de douze religieuses orthodoxes emmenées début décembre de leur couvent à Maaloula par des rebelles, incluant des jihadistes, quand ils ont pris le contrôle de cette ville chrétienne.

Dans la vidéo, les religieuses "remercient tous ceux qui cherchent à obtenir leur libération et appellent à la libération de tous les détenus", selon leurs propos rapportés par Al-Jazeera.

"Les ravisseurs réclament la remise en liberté de femmes détenues dans les geôles syriennes pour relâcher ces religieuses", indique la chaîne sans fournir de détails sur ces ravisseurs.

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ.

Les religieuses avaient été conduites par des rebelles syriens de leur couvent vers la région de Yabroud, plus au nord, avait affirmé le 3 décembre le nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari.

Près d'Alep, deux évêques et deux prêtres – Mgr GeorgesYohanna Ibrahim, évêque syro-orthodoxe, et Mgr Boulos al-Yazigi, évêque grec-orthodoxe, enlevés près de la frontière turque le 22 avril dernier, ainsi que les Pères Michel Kayyal (arménien-catholique), et Maher Mahfouz (grec-orthodoxe), séquestrés en février 2013, sont toujours aux mains d'un groupe fanatique.

Aucun signe de vie non plus du Père jésuite italien Paolo Dall'Oglio, dont on est sans nouvelles depuis son kidnapping par un groupe islamiste le 30 juillet dernier. (source : Apic)

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