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du 12 au 15 février 2014 (semaine 07)
 

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15 février 2014 -
ANNIVERSAIRE DES
ACCORDS DU LATRAN

Le 11 février 1929, suite à l'adoption des Accords du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie, naissait le plus petit pays du monde, l’Etat de la Cité du Vatican. .

Ces Accords mettaient ainsi fin à la «question romaine» déclenchée par la prise de Rome, le 20 septembre 1870 par les troupes piémontaises, et l'annexion de la ville au Royaume d'Italie. Cet épisode signifiait également la disparition des Etats pontificaux et du pouvoir temporel des papes.

"L’Osservatore Romano" note que l’anniversaire de la signature des Accords du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie, le 11 février 1929, s’enrichit cette année d’une célébration supplémentaire: la conclusion de l’Accord de Villa Madama le 18 février 1984, par lequel furent apportées des modifications à l’un des protocoles constituant ces Accords, le Concordat.

Le quotidien du Vatican conclut qu'on peut observer "que la concorde entre l’Eglise et l’Etat, retrouvée en 1929, confirmée du côté italien dans la Constitution de 1948, réciproquement renouvelée en 1984, a déployé au fil du temps toutes ses potentialités, en favorisant ainsi la croissance des personnes et le bien commun".

Le cœur de l’Accord de Villa Madama
se trouve dans les deux premiers articles, qui reflètent la concorde singulière vérifiable avec ce qui est déclaré par le Concile Vatican II au paragraphe 76 de la constitution pastorale "Gaudium et spes", sur les relations entre l’Eglise et la communauté politique, et l’article 78 de la Constitution italienne, qui régit les rapports entre l’Etat italien et l’Eglise catholique.

En particulier, l’article 1 de l’Accord reprend le principe que «l’Etat et l’Eglise catholique sont, chacun dans leur ordre, indépendants et souverains», en soulignant la volonté des deux parties contractantes de s’engager au plein respect de ce principe dans leurs rapports.

Dans l’article 2, au premier alinéa, il est dit que «La République italienne reconnaît à l’Eglise catholique la pleine liberté d’accomplir sa mission pastorale, éducative et caritative, d’évangélisation et de sanctification.
(source : Apic)

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