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du 16 au 19 février 2014 (semaine 08)
 

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19 février 2014 -
UN INSTRUMENT AU SERVICE DE LA MISSION DE L'ÉGLISE

Que la Curie romaine soit un instrument « sans lourdeur » au service de la mission de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui : c’est le souhait émis par Mgr Pietro Parolin dans un entretien au quotidien catholique italien "l’Avvenire".

Le Secrétaire d’Etat du Saint –Siège évoque de nombreux thèmes, allant de la collaboration avec le Pape François au rôle de la diplomatie vaticane, en passant par le conflit syrien et l’ « épisode douloureux » du Vatileaks.

Mon style « ne peut être » que celui du Pape François, un style « auquel je m’identifie profondément ». Et il s’arrête sur « le renouveau de l’Eglise » auquel le Pape ne cesse d’appeler tous les fidèles avec « insistance », et il observe que la Secrétairerie d’Etat devra assumer avec « une disponibilité totale la conversion pastorale proposée par le Pape François ».

Plus encore, ajoute-il, « d’une certaine manière », elle devra devenir un « modèle pour l’Eglise entière. La diplomatie vaticane doit être engagée auprès des peuples dans la construction d’un monde humain et fraternel », dans lequel « les plus faibles et les plus vulnérables » puissent être protégés.

Il est donc nécessaire, que la Curie romaine devienne un « instrument sans lourdeur, moins bureaucratique et plus efficace, au service de la communion et de la mission de l’Eglise universelle et des Églises particulières ». Certes, « il y a un toujours un danger à abuser du pouvoir » , et à ce danger, « la Curie n’y a pas échappé, et n’y échappe pas ».

« C'est pourquoi une réforme des structures ne suffit pas si elle ne s’accompagne pas d’une conversion pastorale permanente ». Le Secrétaire d’Etat tient toutefois à souligner qu’il y « a eu , et qu’il y a des saints » dans la curie romaine. Il est bon de le rappeler « lorsque des coups de plume hâtifs et violents en présente une image exclusivement négative ». En définitive, nous avons besoin de « travailler dur pour devenir plus humains, plus accueillants, et plus évangéliques, comme le veut le Pape François ».

Sur la question de l’Institut pour les œuvres de religion, l'IOR, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège préfère ne pas aborder l’aspect des « solutions techniques » mais réaffirme l’importance d’une adéquation aux « principes évangéliques ».
La diplomatie vaticane au service de la paix.

Mgr Parolin revient également sur l’engagement du Saint-Siège en faveur de la paix. « Le premier acteur diplomatique du Saint-Siège, c’est le Pape François. »

Le prélat ne manque pas d’évoquer la situation difficile des chrétiens d’Orient, source de « grande préoccupation pour le Saint-Siège ». Il s’attarde également sur les relations avec la Chine, souhaitant que « la confiance et la compréhension puissent croître entre les deux parties, grâce à la reprise d’un dialogue constructif avec les autorités ».

Le futur cardinal tient enfin à répondre aux critiques émises par certains milieux, quant à un prétendu marxisme du pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium. « Est-ce du marxisme que d’exhorter à la solidarité désintéressée, et à un retour de l’économie et de la finance à une éthique en faveur de l’être humain ? », interroge-t-il. (source : News.va)


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