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du 20 au 22 février 2014 (semaine 08)
 

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22 février 2014 -
VIEILLISSEMENT ET HANDICAP

Pour fêter ses 20 ans , l’Assemblée générale de "l’Académie pontificale pour la Vie", créée par Jean-Paul II, a ouvert ses travaux le 19 février pour quatre jours de réflexion sur le thème du « Vieillissement et handicap ».

Cette année, l’Académie célébrera le vingtième anniversaire de sa création par Jean-Paul II par le Motu Proprio Mysterium.
Lors de ces quatre journées de travail, un atelier a été aux chercheurs, opérateurs sanitaires et aux étudiants qui veulent approfondir le thème de l’Assemblée sous différents angles : théologique, philosophique, éthique, médico-sanitaire, culturel et social.

Le fait « d’atteindre un âge avancé a des conséquences importantes sur les capacités physiques et intellectuelles. Ces handicaps peuvent imposer des modifications dans la vie de chacun et limiter l’autonomie de la personne, augmentant les problèmes quotidiens pour l’individu et la famille mais aussi pour la société.

L’Eglise est appelée à une nouvelle réflexion sur ce scénario pour donner une contribution et un soutien toujours plus qualifié et adéquat. »

L’atelier sera composé de trois sessions dédiées au « handicap et condition humaine », au « vieillissement vers le handicap : les données et les problèmes », et au « vieillissement vers le handicap : questions éthiques et propositions d’intervention ».

Dans son message aux participants, le Pape a souligné que « La santé ne détermine pas la valeur de la personne ».

« Dans nos sociétés on doit faire face à la tyrannie de la logique économique qui exclut et, parfois, tue. Ce dont tant de personnes sont victimes aujourd’hui, en commençant par nos anciens. » Le constat du Pape est sans appel. C’est la « culture du déchet » maintes fois dénoncée par le Pape, depuis le début de son pontificat.

Preuve en est, « la situation socio-démographique du vieillissement qui nous révèle clairement cette exclusion de la personne âgée, spécialement si elle est malade, handicapée, ou pour toute autre raison, vulnérable. » Les relations entre les hommes sont faites de dépendance réciproque. C’est pourquoi, il est nécessaire de répondre au besoin de chacun.

Loin de se contenter de dénoncer l’exclusion dont sont souvent victimes les personnes âgées, le Pape recherche les causes de leur discrimination et considère qu’il s’agit là d’une « question anthropologique : combien vaut un homme et sur quoi se base cette valeur ». A ce titre, « la santé est certainement une valeur importante mais ne détermine pas la valeur de la personne. »

« La plus grave des privations que les personnes âgées subissent, ce n’est pas l’affaiblissement de l’organisme et le handicap qui peut en résulter, mais c'est l’abandon, l’exclusion, la privation d’amour ».

La famille est comme un rempart contre cette menace, car « la famille apprend à ne pas tomber dans l’individualisme et permet d’équilibrer le moi et le nous ».

« Une société est vraiment accueillante envers la vie quand elle reconnait que cette dernière est précieuse même dans la vieillesse, dans le handicap, dans la maladie grave et même quand elle s’éteint. Une société est accueillante quand elle apprend à voir dans la personne malade et souffrante un don pour l’entière communauté, une présence qui incite à la solidarité et à la responsabilité. »
(source : News.va)

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