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du 20 au 22 février 2014 (semaine 08)
 

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22 février 2014 - Irak
UN PROJET D'ENSEIGNEMENT DE LA RELIGION CHRÉTIENNE

Le Ministre de l’instruction irakien a décidé d'introduire le syriaque et l’enseignement de la religion chrétienne dans les programmes de 152 écoles publiques des provinces de Bagdad, Ninive et Kirkuk.

Il s'agit des régions où la concentration de chrétiens est la plus importante.
Le but affiché de cette mesure est de contribuer à préserver la langue de toutes les communautés confessionnelles chrétiennes autochtones encore présentes dans le pays, marquées par une diminution drastique de leur nombre à cause des flux migratoires enregistrée après la chute du régime baathiste.

Selon les données fournies par Emad Salem Jeju, Directeur d’étude du syriaque, les écoles impliquées dans le projet sont fréquentées par plus de 20'000 élèves. Emad Salem Jeju a confirmé que l’Assemblée des évêques catholiques en Irak préparera d’ici l’an prochain de nouvelles lignes directrices en vue de l’enseignement de la religion chrétienne.

Les chrétiens en Irak appartiennent à 14 dénominations confessionnelles. Dans certaines classes impliquées dans le projet, toutes les matières sont enseignées en langue syriaque.

En Irak, en août 2011 a été instituée la Direction générale d’Art et Culture syriaque. Depuis lors, les initiatives visant à favoriser la reprise de l’usage de la langue syriaque ont vu leur nombre augmenter.

Récemment, le Parlement irakien a reconnu le syriaque et l’arménien au nombre des langues officielles du pays, tout comme la langue turkmène. La loi sur les langues officielles a été approuvée en janvier par la Chambre des Représentants et constitue le point d’arrivée de dix ans d’efforts et de mobilisations afin de faire reconnaître au niveau législatif un principe déjà affirmé dans la Constitution, qui le garantit en tant qu’expression de l’égalité des droits exercés par tous les citoyens irakiens.

De fait, jusqu’alors, les seules langues reconnues comme officielles dans l’administration étaient l’arabe et le kurde. (source :
Fides)

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