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26 février 2014 - Vénézuela
IL FAUT RECONNAÎTRE LES PROBLÈMES

Le cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, a exhorté le Président Nicolas Maduro à reconnaître les graves problèmes du pays, aux vues de la vague de protestation qui a fait des morts et des blessés.

Manifestant sa satisfaction pour le fait que le gouvernement s’est déclaré disponible à dialoguer avec l’opposition, le Cardinal a cependant souligné la nécessité qu’il reconnaisse les difficultés rencontrées par les vénézuéliens.

« Le dialogue représenterait un pas important mais il est ensuite nécessaire de reconnaître qu’il existe de nombreux problèmes sérieux à résoudre dans le pays, la solution se trouvant entre les mains du gouvernement national » a déclaré le cardinal.

« La plus grande responsabilité repose sur ceux qui sont au pouvoir et donc sur le gouvernement qui devra prendre des initiatives ».

Il a cité une récente déclaration de la Conférence épiscopale vénézuélienne (CEV) dans laquelle les évêques exhortaient le gouvernement à affronter « les justes revendications et les requêtes » des étudiants qui protestent. Il a ensuite rappelé que le droit de manifester est inscrit dans la Constitution, tout en soulignant que « les manifestations doivent être pacifiques et lorsque l’on souhaite intervenir pour les arrêter, il faut le faire sans excès. »

Aujourd’hui encore, des foyers de violence existent dans différentes villes du pays. L’Eglise, par l’intermédiaire des prêtres et des évêques, continue à inviter au calme et à la non violence mais l’augmentation du nombre des jeunes dans les rues semble une invitation à manifester avec encore plus de force contre le gouvernement et la garde nationale.

Dans le même temps, les denrées alimentaires commencent à manquer dans les supermarchés et les magasins. (source : Fides)

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