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du 22 au 26 février 2014 (semaine 09)
 

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26 février 2014 - USA
IL FAUT DES MESURES CONCERNANT L’IMMIGRATION

Alors que la réforme des lois sur l’immigration est au point mort, l’Archevêque de Los Angeles demande un moratoire des raids contre les immigrants et de l’aide pour les mineurs.... près de 2.000.000 !

Dans son éditorial du 21 février publié par le journal de son diocèse The Tidings, Mgr José H.Gomez s’inquiète de la décision de la Chambre des Représentants de geler la réforme des lois sur l’immigration.

Pour aider à calmer la souffrance des immigrés, il demande un moratoire sur les arrestations, les déportations, sauf dans le cas de criminels violents.

« Depuis 2008, notre gouvernement a déporté près de deux millions de gens et près d’un demi- million se trouve enfermé dans des centres de détention. Il s’agit-là de personnes réelles et non des chiffres ».

« Une personne sur quatre, qui est arrêtée ou déportée, a été enlevé de chez lui – a été séparé de ses enfants, de sa femme ou de son mari, de tous ceux qui formaient sa famille » écrit Mgr Gomez qui ajoute que près des deux tiers des immigrants clandestins vivent aux Etats Unis depuis au moins une dizaine d’années. La vaste majorité d’entre eux ne représentent pas un danger pour notre communauté. Au contraire. Ils vont à l’église, ils travaillent à nos côtés, ils payent des impôts. Ils rendent plus forts notre pays et nos communautés ».

Dans son article, l’Archevêque de Los Angeles soulève le problème des enfants arrivés jeunes sur le sol américain avec leurs parents immigrés clandestins : « C’est de la cruauté et cela ne sert à rien de refuser à ces enfants un statut légal. Ils ont été ici depuis toujours. Il serait temps de les accueillir comme des citoyens et de leur donner la possibilité de nous aider à faire grandir notre pays ! »

Tout en affirmant que ses propositions ne visent pas à être un substitut de la véritable réforme de l’immigration, Mgr Gomez ajoute « qu’une société juste ne peut pas punir des enfants innocents pour les crimes de leurs parents ».

« Une vraie réforme ferait une énorme différence dans la vie de millions de nos voisins », écrit-il, ajoutant « Une société juste et compatissante ne peut pas accepter qu’une sous-classe de gens puisse se développer à la périphérie de notre société, vivant dans la peur constante d’être arrêtée, sans droits ni raison d’espérer ».
(source : CNS)

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