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du 22 au 26 février 2014 (semaine 09)
 

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26 février 2014 -
LE PAPE EN TERRE SAINTE

Le séjour du Pape en Terre Sainte comporte diverses caractéristiques, marquées par la personnalité du Pape et dans le cadre de la situation actuelle de l'Église en Terre Sainte et des relations avec toutes les Églises orientales et orthodoxes.


Le 24 mai, le pape François arrivera ainsi à Amman, la capitale jordanienne, vers 13h (heure locale), où il sera tout d’abord reçu au Palais royal par le roi Abdallah II avant de célébrer la messe dans le stade de la ville. Il ira ensuite à la rencontre d’un groupe de réfugiés syriens.

Le lendemain, 25 mai, le souverain pontife, accompagné par sa délégation, se rendra en hélicoptère à Bethléem, où il ira tout d’abord au Palais présidentiel pour rencontrer le président palestinien, Mahmoud Abbas.

Il se rendra ensuite sur la place de la Mangeoire pour présider l’un des moments les plus importants de sa visite, la messe avec les chrétiens locaux, qui suivra la liturgie latine du jour de Noël, avec des éléments d’autres rites orientaux. Sur les lieux saints, il est en effet possible de célébrer tous les jours la liturgie de la fête du lieu.

Puis le Pape déjeunera avec un groupe d’environ 25 personnes, composé exclusivement de familles palestiniennes, incluant des grands-parents, parents et petits-enfants. Après un bref temps de repos, il ira se recueillir en privé dans la Grotte de la Nativité.

Il rencontrera ensuite un groupe d’enfants près d’un camp de réfugiés, dans un centre construit grâce à une donation de Jean-Paul II à l’occasion de son voyage, en l’an 2000.

Il prendra ensuite l’hélicoptère pour rejoindre l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Il y sera accueilli par le président Shimon Peres avant d’être transféré, dans un hélicoptère israélien, jusqu’à un héliport situé derrière le Mont Scopus, à Jérusalem.

Le premier rendez-vous du Pape dans la ville sera au Saint-Sépulcre, avec pour le point culminant de sa visite, une célébration œcuménique, en présence notamment de Bartholomée 1er, patriarche oecuménique. Le présence des patriarches primats de l'Église orthodoxe, en l'absence du patriarche Kirill de Moscou, élargit la dimension de la rencontre qui fut vécue il y a 50 ans, entre Paul Vi et Athénagoras patriarche de Constantinople.

Le pape dinera ensuite au Patriarcat latin en compagnie de tous les participants à la célébration.

Le lendemain matin sera consacré aux “formalités protocolaires“. C’est pour cela qu’avant de rencontrer les grands rabbins puis le président Peres, le Pape se rendra au mémorial de Yad Vashem. Cette visite n’était pas dans le programme initial, le Pape entendant réduire au minimum la portée politique de son voyage. Ce choix et la brièveté de la visite n’ont pas manqué d’agacer les autorités israéliennes, qui ont certainement insisté pour que l’étape du Yad Vashem soit finalement respectée.

Le Pape ira ensuite sur l’Esplanade des mosquées, visitera le Dôme du rocher et rencontrera le Grand Mufti. Il se rendra alors au "Mur occidental", où viennent prier les fidèles juifs. Puis il ira déjeuner au Centre Notre-Dame. Dans l’après-midi, il présidera une célébration dans la basilique des Nations, à Gethsémani, avec les consacrés de Terre Sainte.

Après cela, pour la dernière étape de sa visite, le Pape célèbrera de façon exceptionnelle la messe au Cénacle, lieu de la naissance de l’Eglise, avec les évêques catholiques de Terre Sainte.

Le culte dans ce lieu, sous contrôle israélien, est normalement interdit. Benoît XVI n’y avait pas célébré l’Eucharistie, mais l’avait toutefois visité et y avait prononcé un discours, là aussi en présence des évêques locaux. Quant à Jean-Paul II, il y avait célébré la messe. (source : Apic)

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