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du 6 au 8 mars 2014 (semaine 10)
 

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8 mars 2014 -
LES CATHOLIQUES ET LE GRAND CONCILE PANORTHODOXE

Les catholiques ne peuvent se désintéresser de la synaxe orthodoxe de cette semaine et du Grand concile qu'elle prépare, même si la crise ukrainienne risque de monopoliser l'attention et d'attiser certaines tensions.

Du 6 au 9 mars, les primats des 14 Eglises orthodoxes autocéphales qui sont réunis à Istanbul, au siège du patriarcat œcuménique, afin de terminer les préparatifs d'un grand concile panorthodoxe qui pourrait avoir lieu en 2016, selon une information annonçant que cette date
a été décidée, lors de la réunion en cours des primats des Eglises orthodoxes. Il se tiendrait dans l'église Sainte-Irène à Istanbul. Les décisions y seront prises à l'unanimité.

Cette synaxe représente un moment crucial pour l'orthodoxie, et c'est pourquoi elle devrait intéresser au plus haut point les catholiques. Non seulement parce qu'il existe des tensions entre Moscou et Constantiople. Mais parce qu'à quelques mois de la rencontre entre le pape François et le patriarche Bartholomée Ier, qui sera accompagné des primats orthodoxes, il semble que l'on assiste à un rapprochement entre les deux Eglises.

Un rapprochement plus fort qu'il y a 50 ans, parce qu'à la différence de cette rencontre où ils étaient deux : le Patriarche Athénagoras et le Pape Paul VI, en mai 2014 cette présence fraternelle des primats donnera une résonance bien plus forte à la déclaration qui concluera cette rencontre.

Il faut dire que, depuis son élection, le nouveau pape ne cesse d'envoyer des signaux positifs aux orthodoxes. Non seulement il ne se présente toujours comme l'évêque de Rome, ce qui leur plaît beaucoup, mais il ne cesse aussi  de parler de conciliarité et de synodalité, deux thèmes qui leur sont très chers.

Dans son entretien à la "Civilta Catolica" en septembre dernier, le pape vait d'ailleurs évoqué la possibilité de revoir les questions de la gouvernance de l'Eglise à travers le prisme du premier millénaire, avant la séparation de 1054, quand il y avait encore l'unité des chrétiens, chose que les orthodoxes ne cessent de demander  à l'Eglise catholique depuis des décennies. (source : Radio-Vatican)


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