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8 mars 2014 - Allemagne
UN PROFIL CLAIR PERMET AUX ORDRES RELIGIEUX D’ATTIRER LES VOCATIONS

Même si les conditions démographiques actuelles ont un effet négatif, les Ordres religieux qui ont une bonne visibilité continuent à recruter, selon la secrétaire générale de la Conférence des supérieurs majeurs allemands.

Pour la déclaration de Sœur Walburga M.Scheibl parue dans la revue " Don Bosco magazine", aux problèmes démographiques qui causent des difficultés, il faut ajouter le fait que les postulants sont de plus en plus âgés : « Il semble qu’il faille un cheminement plus long qu’autrefois avant d’avoir une vision claire du désir de suivre cette voie ».

La vie dans un Ordre religieux demande une décision qui lie de manière très forte. Or, dans le monde actuel de moins en moins de personnes acceptent de se lier sur de longues périodes que ce soit dans la vie religieuse comme dans les sphères familiales.

« Flexibilité et mobilité sont les maître-mots que notre société inculquent aux jeunes générations ». Même si la progression des vocations religieuse est avérée en Afrique ou en Asie, le recul est manifeste dans les autres continents. Il s’agit donc d’un problème de toute l’Eglise qui se complique en Europe par le fait que durant des siècles les communautés religieuses ont fait connaître le visage culturel et spirituel là où elles étaient envoyées.

Pour la Sœur Scheibel il faut qu’ « avec courage et la nécessaire confiance en Dieu » les Ordres religieux se préoccupent des exigences de notre temps et portent leur regard au-delà des murs des couvents.

Pour la Secrétaire générale des supérieurs majeurs allemands, même si l’Etat se préoccupe du soin des malades, de l’aide aux pauvres ou de l’éducation, il faut que les Ordres religieux continuent aussi loin que possible leurs tâches en ces domaines, car il y a une grande différence entre un hôpital qui est géré par l’esprit de l’amour du prochain et une entreprise tournée vers le profit matériel. « C’est bien souvent là où l’absence d’hommes et de femmes d’Eglise est vécue avec douleur ».(source : KNA)

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