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du 13 au 15 mars 2014 (semaine 11)
 

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15 mars 2014 -
AU MILIEU DES "LAISSÉS-POUR-COMPTE"

Le Pape a défendu, le 13 mars, sur une radio locale d'un bidonville de Buenos Aires ,le travail apostolique auprès des pauvres et les prêtres ouvriers des années 1970, qui n'étaient pas des communistes, mais luttaient pour la justice.

Dans la capitale argentine, durant l’après-midi du jeudi 13 mars, en l’anniversaire de son élection au pontificat, les habitants de la "villa miseria" dans le quartier de Bajo Flores, qui a pour cœur la paroisse Mère du Peuple, ont pu écouter l’entretien..

C'était un retour dans le temps au moment où Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, visitait la"villa miseria" et dans la paroisse venait célébrer l'Eucharistie parmi les pauvres, se frayer dans leurs maisons pour prendre une tasse de "mate"avec un bien-portant, un malade ou une personne âgée à laquelle il apportait la communion.

C'est tout cela que rendait présent la vidéo de l'interview accordée par "Papa de los villeros" par la "Radio 88.1 FM Bajo Flores ".

Il a dialogué ainsi avec ces pauvres de Buenos Aires sur la présence concrète de l’Eglise au milieu des laissés-pour-compte. Il l’a fait en répondant aux questions et tous les habitants de ce quartier ont pu écouter l'entretien.

“Le travail que font les prêtres dans les bidonvilles de Buenos Aires n’est pas idéologique, il est apostolique“, a-t-il dit et il a pris la défense de certains prêtres ouvriers et a notamment mentionné le Père Mugica, assassiné en 1974 par " les escadrons de la mort" probablement dirigés en sous-main par le gouvernement d'Isabel Peron.

La longue réflexion du Pape était tout entière centrée sur l’Eglise, l’Evangile, les pauvres et la pauvreté. Le Pape François a réfléchi sur le travail pastoral des "curas villeros", les prêtres qui travaillent dans les périphéries au milieu des plus pauvres. Il a souligné l’importance de l’éducation des jeunes et de l’accompagnement de leur croissance. En insistant sur le fait que le travail accompli par les prêtres dans les "villa miseria" «n’est pas quelque chose d’idéologique, mais bien une mission apostolique ».

Le Pape François a aussi rappelé ce qui a été dit par le passé à propos de ces prêtres. Et il a expliqué qu’ils « n’étaient pas communistes », mais « de grands prêtres qui luttaient pour la vie : ils travaillaient pour apporter la parole de Dieu aux laissés-pour-compte. Ils étaient – a-t-il ajouté – des prêtres qui écoutaient le peuple de Dieu et luttaient pour la justice ».

Le Pape a ensuite indiqué la nécessité d’« avoir une attitude de pauvreté, de service, d’aide pour les autres », mais dans le même temps, il faut « se laisser aider par les autres, parce que nous avons besoin les uns des autres ». (source : News.va)


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