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du 13 au 15 mars 2014 (semaine 11)
 

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15 mars 2014 - Allemagne
LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE

Par un hasard du calendrier, deux des épiscopats européens les plus importants ont élu mercredi 12 mars leurs nouveaux présidents, dont la proximité intellectuelle avec le pape François semble être le trait commun.

En Allemagne, c’est l’un des hommes de confiance du pape François, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, qui a pris les rênes de la Conférence épiscopale, au cours de l’assemblée plénière de l’épiscopat réunie à Münster. Il succède à Mgr Robert Zollitsch, archevêque émérite de Fribourg en Brisgau, en poste depuis 2008.

C'est le cardinal Marx qui a èté chargé de coordonner, le nouveau Conseil de l’Economie institué il y a quelques jours par le Pape.

À 60 ans, le nouvel homme fort de l’épiscopat allemand, fils de syndicaliste, né en 1953 à Geseke, ordonné prêtre en 1979 pour le diocèse de Paderborn où il enseigna la doctrine sociale de l’Église à la faculté de théologie avant de devenir évêque auxiliaire du diocèse – accumule les responsabilités : membre du « C8 », ce groupe de cardinaux chargés de conseiller le pape François, président de la Commission des épiscopats de la communauté européenne (Comece), il est, entre autres mais pas seulement, coordonnateur du tout nouveau « ministère de l’économie » du Vatican.

À mi-voix, certains s’interrogent déjà sur sa capacité à mener à bien toutes ses responsabilités. D’autant que le cardinal Marx, dont la voix est connue du grand public allemand, ne manquera pas de trouver sur son bureau d’épineux sujets. Parmi eux, les « sorties d’Église », en constante augmentation depuis quelques années, notamment depuis la révélation de scandales pédophiles. Dans un pays où l’Église catholique est financée par l’impôt ecclésiastique, le sujet est stratégique.

Autre attente : le déroulement du Synode sur la famille, dont le questionnaire préparatoire adressé par le Vatican aux diocèses du monde entier a révélé, Outre-Rhin, des revendications particulièrement fortes.

" Nous sommes l’Église," un collectif de laïcs catholiques allemands réputé progressiste, a salué l’élection du nouveau président. « Les défis importants devant lesquelles se trouve l’Église allemande en raison de la crise de la foi ne pourront être surmontés que par un dialogue étroit » avec les évêques, les prêtres, les salariés de l’Église, les fidèles et le pape, a écrit l’organisation dans un communiqué.(source : KNA et News.va)


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